Nouveau retard pour le Staunton Plaza
Alors que la construction du Staunton Plaza accumule les retards depuis plus de 16 mois à cause de sombres affaires criminelles et du dépôt de bilan de Pan Lantic, l'enquête de la chambre de commerce vient de révéler un nouveau scandale lié au chantier.
Tous les habitants connaissent le chantier du Staunton Plaza, projet ambitieux lancé par la mairie il y a trois ans, et que la société Pan Lantic s'est engagée à réaliser. Tous les habitants constatent aussi, avec désolement, que le chantier n'a pas avancé d'un seul pouce depuis près d'un an.
En effet, l'entreprise Pan Lantic a, depuis 16 mois, connu moult problèmes, et a frôlé la banqueroute. La construction du chantier a débuté il y a un an, dans une ambiance bon-enfant, en effet, un gala a été organisé, le Maire avait visité plusieurs fois la construction, les élus locaux ne louaient plus que par les nouveaux emplois et bureaux, tout le monde pensait que ceci va redynamiser un quartier à l'agonie...
Puis, il y a un an, une affaire a stoppé le chantier. Le Cartel colombien avait investi le sud de Staunton, organisant son territoire à proximité de la construction, puis c'est une violente guerre de gangs entre colombiens et yakuzas qui a conduit un nouvel arrêt du chantier. Plus aucun ouvrier ne voulait travailler, de peur de se prendre une balle dans le dos...
Mais, c'est il y a 11 mois, lorsque le fisc avait fait son enquête que les habitants de Liberty ont enfin découvert ce qu'était réellement la société Pan Lantic. Les bureaux de Liberty City servaient d'écran de blanchiment d'argent pour le Cartel de Cali. L'entreprise a donc déposé bilan et ses directeurs ont été remis aux mains de la justice.
Cela fait deux mois que la société allemande GröBfer Constructions, avait repris la compagnie Pan Lantic et le travail sur le Staunton Plaza. La ville avait même libéré 4 millions de $ pour la poursuite de la construction de l'édifice. C'est là que se trouve le vice caché: GröBfer n'a jamais perçu cet argent.
En effet, le directeur Hermund Pstatt avait annoncé que la poursuite des travaux avait été financée par les fonds propres de GC GmbH, filiale non financière de GröBfer, et qu'il n'avait jamais entendu parler des 4 millions de $. La chambre de commerce de Liberty City a donc ouvert une enquête, il y a 6 jours.
Celle-ci a révélé que cet argent avait été expédié par Gas Bergman, conseillier des finances à la mairie, à la Forema Consulting Company Market Trade, soi-disant filiale de GröBfer, dont le siège social se situerait à Lausanne, en Suisse. Quelle n'avait pas été la surprise des inspecteurs de la chambre de commerce, lorsque, arrivés sur place, ils s'étaient rendus compte qu'à l'adresse indiquée il y avait une maison de pêcheur, sur la boîte aux lettres de laquelle étaient inscrites les lettres F.C.C.M.T. Ce transfert de fonds n'était donc qu'une vaste blague.
De retour à Liberty City, les inspecteurs avaient tracé les comptes de cette société. Il s'était avéré que par un système de comptes bancaires fantômes, l'argent envoyé à la société revenait à Liberty, et se retrouvait, comme par miracle, sur les comptes de Gas Bergman, le conseiller cité plus haut.
Ce n'est pas la première affaire de ce type, mais vu comme le cartel colombien n'avait plus rien à voir avec les nouveaux patrons de Pan Lantic, on s'était dit que plus rien ne pouvait perturber le chantier, grave erreur
Nous a confié Frederic Fellani, inspecteur de la chambre de commerce. Il s'était avéré que le fameux Bergman vivait au dessus de ses moyens, c'est d'ailleurs ce qu'avait constaté la police lorsqu'elle est venue l'arrêter chez lui, à Shoreside.
Berlines de luxe, maison à 600 000$ minimum, un maître de maison, et il essaye de nous faire croire qu'il peut se payer ça avec un salaire mensuel de 9000$, non mais il nous prend pour des niais..., rajoute Fellani. Le procès de Bergman va débuter vendredi prochain, le maire n'a pas souhaité se prononcer sur l'affaire. A l'heure ou vous lisez ces lignes, GröBfer aura déjà stoppé tous ses travaux sur le chantier, de nouveau à l'abandon...