Downtown Los Santos by night
Downtown Los Santos rime généralement avec activité débordante, repas pris à la va-vite, embouteillages de grosses berlines. Sa ligne de gratte ciels, de réputation mondiale, fait briller le quartier d’un éclat métallique… Mais ce qui est un des plus gros centres de décision au monde devient le repère des pires rebuts de la société la nuit…
C’est la nuit. Il fait froid et seuls quelques rares passants à la mine plutôt patibulaire arpentent les rues désertes de ce qui est la journée le plus gros centre de décision dans l’état de San Andreas. Ce sont en effet des millions de dollars qui s’échangent chaque jour dans les grandes tours d’acier qui percent le ciel, tels un symbole de la puissance capitaliste. Mais tous les hommes ou femmes d’affaires du quartier vous avouera cependant volontiers ne jamais mettre les pieds dans le quartier une fois le Soleil couché.
La semaine dernière, l’agression d’un officier de police (voir photographie) dans le quartier avait fait scandale, obligeant le LSPD à renforcer les rondes de nuit, à moto ou en voiture.
L’officier de police Plaster a été retrouvé mutilé en face du poste de police du LSPD la semaine dernière. Il aurait été passé à tabac dans les bas fonds du Downtown avant d’être transporté, en ultime provocation, devant l’édifice. La police n’a pas encore trouvé de coupable.
Un fait, certes moins récent, avait tout autant remué l’opinion publique, quand des personnes avaient mis le feu à un camion des pompiers de Los Santos dans la périphérie du centre ville. “Cet acte inexplicable saura être puni comme il se doit. Nous serons impitoyables” avait alors affirmé le maire de Los Santos. Force est de constater que les coupables n’ont non seulement pas été arrêtés, mais aussi que l’affaire a été classée après une enquête éclair.
Ces deux faits divers sont révélateurs du climat régnant dans le downtown la nuit. Cela est sans compter les diverses agressions, dégradations et autres infractions qui ont lieu quotidiennement.
Nous avons interrogé un commerçant ambulant du quartier, James O’Grady.
Liberty Tree: En tant que commerçant, vous devez être au courant de tout ce qui se passe dans le coin. Connaissez- vous certains gangsters du quartier ?
O’Grady: J’en connais deux ou trois, ouais… Ils viennent toujours m’acheter des sandwiches à la même heure (NDLR : hé oui, les commerçants de l’état de San Andreas ne dorment pas, le profit avant tout !).
LT: Que font ce genre de personnes dans le quartier ?
OG: Oh vous savez, moi je ne suis qu’un honnête commerçant, je ne voudrais pas d’ennuis… Bah… Généralement ce genre de mecs, ils viennent pas pour récolter des fonds en faveur des personnes en difficulté ou ce genre de trucs…. Tous les soirs il y a des règlements de comptes.
LT: A ce point là ? Avez-vous remarqué une différence avec l’arrivée des nouvelles patrouilles de police ?
OG: C’est quoi cette histoire de nouvelles patrouilles ? Tu vois, moi j’ai de la chance, je travaille au milieu du quartier des affaires, et il y a quelques fois des flics qui passent… Normal, pour l’argent des tours. Mais bon, les gars ils savent que c’est pas le gangster moyen qui va s’y attaquer, et les systèmes de sécurité sont internes. Les flics, quand je les vois, ils se dirigent vers le Cluckin’ Bell, et des fois ils s’arrêtent pour m’acheter un hot-dog. Mais tu sais, ils sont radins…
O’Grady n’ira pas plus loin. Apparemment, la peur de représailles l’empêche de dire toute la vérité sur ce qu’il voit dans le quartier, la nuit venue. Ce soir là, notre équipe rencontrera dans la rue un jeune homme apparemment décidé à déplacer quelques mâchoires.