Fusillade meurtrière au camp Altruiste

Fusillade meurtrière au camp Altruiste

Un massacre digne d’une véritable boucherie

Il est impensable de traiter des gens de cette façon de nos jours, surtout avec tous les traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme. Lorsque la police s’est rendue sur les lieux après l’appel d’urgence, chaque policier a été anéanti. « Jamais nous n’avions encore vu de crime aussi sanglant », nous ont confié plusieurs agents encore sous le choc. Il est évident, même si ni l’autopsie, ni l’enquête n’ont encore montré leurs premières conclusions, que ces gens ont été massacrés par une arme à feu de sang froid. Cela dit, ils ont dû essayé de se défendre, étant donné que des fusils de précision et des mitrailleuses ont été retrouvés sur les lieux.

L'autel, lieu du massacre.

Le plus curieux, c’est qu’ils ont été tués devant leur autel. Personne de la ville ne savait vraiment en quoi consistaient leurs rites, mais on ne peut alors que supposer que le meurtrier en voulait à leurs croyances. Plusieurs habitants de Paleto Bay, une petite bourgade à quelques miles de là, nous ont rapporté que des auto-stoppeurs disparaissaient fréquemment dans cette région.

Il y a six mois, ma fille de vingt ans est partie faire du camping avec des amis dans cette région, et ils ne sont jamais revenus. La police a rapidement classé l’affaire sans suite, faute de preuve. Mais des témoins avaient dit les avoir vus en compagnie de ces gens. Depuis lors, je me bats pour prouver et montrer aux yeux de tous qu’il s’agissait d’une secte cannibale.

Ils se faisaient appeler « les enfants de la montagne »

Tout ce que l’on savait vraiment d’eux, c’était cette dénomination ; ainsi que selon certaines sources, ils étaient en perpétuelle rivalité avec la secte Epsilon. Bien sûr, eux on ne pouvait pas dire qu’ils escroquaient l’argent de leurs fidèles. Non, ils prenaient directement leur vie, soi-disant afin de les purifier.

Les adeptes, eux cependant, vivaient en permanence dans ce camp, dans des cabanes de bois qu’ils avaient construites eux-mêmes et se nourrissaient du produit de leur chasse, ou peut-être des cadavres de leurs congénères mais ce n’est pas encore officiellement prouvé. En réalité, ils sortaient si peu que ce sont même des chasseurs de la région qui leur apportaient un peu de gibier de temps en temps. Une rumeur court également que des citoyens leur emmenaient également des auto-stoppeurs…

Personne n'était jamais entré dans ce camp, du moins sans en ressortir vivant en tout cas. Et les habitants de la région nous ont confié s'être habitués à cette étrange situation au fil du temps.

La police privilégie la piste d’un malade mental

Étant donné qu’il ne s’agit sans doute pas d’un tueur en série pour le moment, les enquêteurs pensent apparemment qu’il s’agirait plutôt d’une personne sous l’emprise d’un trouble mental extrêmement important de telle sorte qu’il ne puisse refouler ses pulsions sanguinaires.

En ville, la peur ne cesse de monter. Deux jeunes femmes nous ont confié leurs angoisses.

Qui que ce soit, si cette personne est capable de tuer ces gens de sang froid, pourquoi ne viendrait-il pas en faire autant dans un quartier de LS ?

Et effectivement, personne ne peut encore assurer à l’heure actuelle que la ville, et même tout l’état, ne sont pas en grand danger.

Deux jeunes femmes inquiètes.