Des gagneuses sous exploitées au club Vanilla Unicorn
Personne n’ose le dire en face à ses proches, mais il ne fait aucun doute que le club Vanilla Unicorn de South LS est l’un des plus fréquentés de la ville. Cela ne surprendra donc pas grand monde de savoir que la condition des femmes y est particulièrement déplorable. Et pourtant, personne non plus n’a osé le faire remarquer jusqu’à présent. Est-ce que les « clients » de ce club ne sont que pervers en manque de sexe, ou est-ce vraiment un problème d’intimidation ?
Quoiqu’il en soit, un de nos reporters est allé sur le terrain mener une enquête discrète.
Une violation manifeste des droits de la femme
Qu’un mari lambda frappe sa femme, ça arrive tous les jours à Los Santos, et pourtant trop peu s’en plaignent. Mais en revanche, combien de fois est-ce arrivé que des gagneuses se rebellent contre leur mac ?
La prostitution est certes considérée comme un délit, mais ce que les forces de police répriment surtout, c’est le proxénétisme, c’est-à-dire exploiter ces femmes. Nous sommes au XXIème siècle, comment des hommes peuvent-ils encore considérer les femmes comme du bétail ?
La situation est simple : plusieurs filles doivent exécuter des danses, sur scène et habillées le moins possible, suffisamment aguicheuses pour donner envie aux mecs passants d’une érection (et encore c’est le minimum). D’autres d’entre elles sont chargées de les recruter une fois bien chauds pour des danses encore plus intimes en cabine. Bien entendu le règlement intérieur interdit strictement de toucher les filles, mais qu’en est-il une fois seuls en cabine… Ce système viole totalement toutes les règles anciennes, promouvant le respect du corps humain. Oui, parce que ces textes ne concernent pas que les hommes. C’est un peu comme le droit de vote. Il serait peut être temps d’admettre que les femmes ne sont en rien inférieures aux hommes. Elles ne servent pas qu’au sexe comme ces clubs veulent le faire croire. Que feraient les hommes s’ils n’avaient pas une petite femme pour entretenir la maison ? Il n’y a qu’à regarder l’appartement d’un homme célibataire pour comprendre…
Des clients surpris par ces accusations
Plusieurs clients du club nous ont confié être totalement surpris par les accusations de maltraitement des filles.
Je viens ici tous les soirs depuis plusieurs années, et ça ne m’a jamais paru bizarre de voir des filles à moitié nues sur scène. Bien entendu je ne laisserai pas ma femme le faire, mais là c’est pas pareil.
Et c’est bien là tout le problème : en quoi ces femmes sont-elles différentes des autres ? En général, ce sont simplement des femmes moins chanceuses, qui ont dû mal à payer leur loyer tous les mois et qui sont obligées de vendre leur corps pour continuer à vivre. Le paradoxe est énorme.
Le pire, c’est que juste à côté des clients qui boivent un verre au bar, deux filles faisaient publiquement « du bien » à un client.
Elles ne veulent plus me lâcher ! Mon ami m’a dit de l’attendre ici, et ça fait des jours que je ne l’ai plus revu.
Ainsi, ce manque de respect du corps féminin est donc omniprésent dans ce club (comme certainement dans tous les autres). Et cela ne semble choquer personne. Est-ce normal que des truands se fassent de l’argent en utilisant ces femmes ? Le tribunal judiciaire de Los Santos recherche actuellement un moyen juridique pour faire fermer ce genre d’établissement. Mais cela suffira-t-il ? Les parlementaires aussi tentent de faire passer plusieurs lois à ce sujet, mais ça semble compromis étant donné que les trois quarts d’entre eux font partis de la clientèle la plus régulière de ces clubs.
Retenons simplement une chanson entendue dans les rues de Chamberlain Hills par deux afro-américaines, qui visiblement n’ont pas peur d’affirmer leur condition de femme :
We are women, we are free!
We’re bringing an end to the patriarchy!
We are women, hear our pain.
We are women, hear our shout.
We are women, we have no doubt.
We are women, we are free!