L'amour sur Internet : mythe ou arnaque ?
Depuis le boom de l’an 2000, de plus en plus de foyers se sont équipés d’Internet, et ça été une véritable révélation pour certains. C’est en surfant sur le net que certaines personnes ont commencé à avoir envie de chercher l’âme sœur. On pense souvent que ces fameux sites de rencontre, qui sont devenus avec le temps de plus en plus nombreux, sont faits pour les gens les plus timides qui sortent peu en ville. Mais cette idée devient de plus en plus fausse. En effet, nombreuses sont les personnes qui désirent soit refaire leur vie après un divorce ou tout autre drame douloureux, ou bien tout simplement rencontrer quelqu’un en dehors de leur entourage proche. Seulement, l’utilisation de ces sites représente en vérité une véritable mine d’or commerciale, c’est pourquoi nous sommes allés enquêter sur le sujet aujourd’hui.
Un site parmi tant d’autres
Parmi la multitude de sites qu’il y a actuellement, c’est encore Lovemeet.net le plus utilisé par les habitants de San Andreas. Il est la référence en matière de formation de couples. Mais la question est, est-ce que ces couples durent-ils vraiment ? Connaissez-vous une seule personne qui a rencontré son grand amour sur Internet ? Parce que oui, ce n’est pas une histoire de croyance, tout le monde doit savoir qu’il a une moitié quelque part sur Terre, et une seule, pas plus. Est-ce que ce site permet vraiment de la trouver plus facilement, ou au contraire, est-ce que l’on y trouve que des pervers ?
Comme vous pouvez le voir sur ces photos, l’interface du site est conçue pour être la plus simple possible, de manière à attirer le plus possible de « clients » potentiels. Vous devez commencer par renseigner de votre sexe et du sexe recherché, et ensuite vous n’avez plus qu’à créer un profil le plus détaillé possible, le but étant de s’échanger ces profils avant d’espérer établir un premier contact. Dis comme cela, on pourrait presque comparer cette recherche à des courses au supermarché. Ces profils ne gâcheraient-ils pas tout le romantisme des premières approches ?
Katelyn, 34 ans, nous a montré beaucoup d’enthousiasme vis-à-vis de ce site :
Avant de découvrir l’existence de ce site, j’étais persuadée que je finirais ma vie seule, et aujourd’hui j’ai rencontré un homme fabuleux. Nous allons nous marier la semaine prochaine ! Bon, je préfère ne pas mentionner qu'il a envie que je lui fasse des choses plus ou moins dégoûtantes, mais est-ce que ça en fait un pervers pour autant hein ? Des tas d’hommes sont comme ça.
Un peu plus loin en ville, nous avons également rencontré des jeunes hommes, ayant un point de vue bien différent sur la question…
Perso, je me méfie de ces trucs virtuels, on ne sait pas qui récupère les données qu’on y envoie… L’an dernier, ma cousine a voulu essayer et en six mois de temps, elle s’est retrouvée dans un réseau de prostitution. Le problème, c’est que comme on l’a découvert trop tard, on n’a rien pu faire, elle était déjà partie à Liberty City avec son mac, le type qu’elle a dû rencontrer sur le site.
Les expériences des uns et des autres prouvent bien qu’Internet n’apporte pas forcément que du mauvais, mais qu’il faut rester sur ses gardes. Cependant, les chiffres semblent tout de même aller dans le sens du négatif en disant que seulement une rencontre sur 50 réalisée sur Internet se concrétise par un mariage. Si ce n’est aux personnes, à qui ces sites profitent-ils alors ?
Des sites rapportant de l’argent en masse à leur créateur.
Quitte à former de belles et romantiques histoires d’amour, ces sites comme Lovemeet.net ont au moins le mérite si l’on peut dire, de rendre leur créateur millionnaire. Plus il y a de visiteurs et de membres inscrits, plus le site devient populaire et plus on leur propose de contrats marketing… C’est un business sans fin tant qu’il y a des gens pour s’inscrire. Donc en fait, il est clair que l’intention des développeurs de ces sites web n’est pas du tout de faire le bonheur des habitants de l’État de San Andreas, mais bien de créer une entreprise rentable, à la manière de tout chef d’entreprise classique qui se respecte. Nous nous sommes intéressés à Lifeinvader, qui sans être un site de rencontre officiel, tente quand même de rapprocher le plus possible ses membres inscrits, rien que par d’incessants messages publicitaires leur montrant leurs points communs. Bien évidemment, le successeur de Jay Norris n’a pas souhaité nous rencontrer, et nous avons dû nous contenter des quelques mots de l’un de ses employés.
C’est moi qui gère tout le côté marketing du site, et je peux vous dire que pour que ce soit le plus vendeur possible, mon boulot c’est d’inciter le plus possible les gens à parler d’eux et faire de nouvelles rencontres. C’est en développement les relations des uns, que ça fait le bonheur des autres. Je n’irai pas jusqu’à vous conseiller de boycotter tous ces réseaux sociaux et sites de rencontres, mais méfiez-vous de ce que vous postez dessus, c’est tout.
Voilà un conseil très avisé que nous nous empresserons de suivre, n’est-ce pas ? En fait, Internet c’est un peu comme l’alcool et toutes les autres addictions, c’est à consommer avec modération. Vous ne trouvez pas ?