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L'avarice à Los Santos

Los Santos, l’une des plus grandes villes du pays, représente très bien la vision que le monde a du Rêve Américain. Les inégalités, le racisme, le patriotisme, la prostitution… Los Santos devient de plus en plus l’image des péchés capitaux.

Nous allons aujourd’hui nous intéresser au cas de l’avarice, étant pour certains une maladie et pour d’autres un art de vivre permettant de faire tourner le monde. A Los Santos, plusieurs catégories socio-professionnelles se distinguent aisément, et l’une des plus controversée reste la classe la plus élevée.

En effet, entre les célébrités de Vinewood, les héritiers et les haut dirigeants financiers, LS détient un fort pouvoir économique en dépit du fait que la ville connait son déficit budgétaire au plus mal, s’élevant à environ 52%. On peut donc se demander ce que tous ces individus font de cet argent. Nous avons donc interrogé différents types de personnes étant dans cette classe sociale :

Marnie Cumulus.

Liberty Tree : Bonjour Mlle Cumulus, pourriez-vous nous parler de votre activité professionnelle ?

Marnie Cumulus : Eh bien, je suis chanteuse et chorégraphe depuis 7 ans, mais je vendais de moins en moins, alors mon producteur, qui avait accepté de m’engager sans que je ne lui fasse rien du tout, m’a ordo… conseillé de me mettre nue dans mes clips, et depuis, les affaires vont beaucoup mieux !

Benjamin Horne.

Liberty Tree : Bonjour M. Horne, pourriez-vous nous parler de votre activité professionnelle ?

Benjamin Horne : Bonjour M., mon travail se fait grâce à de la volonté, du courage, de la force, de la détermination, de la bravoure, du cran, de l’organisation, de la réflexion, de la culture, de la précision, de la robustesse, de…

LT : M. Horne, que faites vous comme travail ?

BH : Je suis banquier.

Liberty Tree : Bonjour M. le Maire, pouvez-vous nous expliquer comment, avec les revenus générés par la haute société très présente à Los Santos, il peut y avoir autant d’inégalités ? Comment est géré l’argent ?

M. le Maire : Je n’ai rien à vous dire !

Le Maire n’a pu en dire plus et a refusé qu’on le prenne en photo. En ce qui concerne les banques, nous pouvons assister à un réel conflit entre les deux principales : Maze Bank, située en centre-ville, et Lombank, située dans le quartier Del Perro. En effet, les deux banques les plus puissantes de l’État mènent cette guerre financière depuis 2004.

En 2013, parmi les habitants de LS ayant au moins un compte courant chez l’une des deux banques, 58% auraient donné leur confiance à Maze Bank. Suite à ces résultats décevants pour Lombank, son PDG, Sam Truman, a lancé une attaque directe et violente contre son concurrent :

C’est inadmissible ! Lombank a beaucoup évolué depuis 2004, bon nombre de mesures ont été prises pour lutter contre les inégalités, une favorisation abusive des classes les plus aisées, pour aider au maximum les personnes en difficultés financières, les jeunes entrepreneurs ou les personnes âgées alors que vous n’avez rien fait mis à part creuser davantage le fossé entre la classe populaire et la classe la plus élevée !

Le PDG de Maze Bank, Adrian Kelso, a répondu :

Et alors ? La Maze Bank Tower est bien plus haute que la Lombank Tower ! Ha ha ha !

La Maze Bank Tower.

En dépit de tout ce capitalisme et ses richesses, Los Santos n’est pas faite que de beaux quartiers. Certaines zones dites sensibles sont pour beaucoup délaissées par la municipalité, comme le quartier de Grove Street connaissant principalement une population afro-américaine n’ayant quasiment pas changé, ni même vraiment évolué en 21 ans.

Grove Street en 1992.

Grove Street en 2013.

Dans le sud de Los Santos se rassemblent un certain nombre de SDF, accusant continuellement le système économique du pays (ou leurs ex-femmes) de les avoir contraints à vivre sous les ponts.

Avons-nous vraiment de quoi être fiers des valeurs de notre pays ? Chacun peut avoir son opinion sur le sujet. L’argent fait-il le bonheur ? Telle est la question.