La Paresse à Los Santos
Los Santos, l’une des plus grandes villes du pays, représente très bien la vision que le monde a du Rêve Américain. Les inégalités, le racisme, le patriotisme, la prostitution… Los Santos devient de plus en plus l’image des péchés capitaux.
Aujourd’hui, nous parlerons de la paresse, touchant un nombre gigantesque d’individus de toute origine, de toute catégorie socio-professionnelle, de tout âge ou de tout quartier. La paresse ou “flemme” dans un langage plus familier est extrêmement présente dans notre pays, sûrement plus que dans les autres.
Lorsque l’on parle de péchés, il est possible d’avoir tendance à l’oublier, mais la paresse peut littéralement faire des ravages. Pour illustrer cela, seront abordés quelques faits divers liés à la paresse.
27 novembre 2001 : L’affaire de la trop longue distance.
Alex Legless, handicapé moteur se déplaçant en fauteuil roulant, se retrouve bloqué entre les deux barrières sur la ligne de chemin de fer de Los Santos. Simon Young, jeune homme de 21 ans ne passant non loin, n’a pas sorti Legless de son pétrin alors qu’il l’avait vu. Alex Legless est mort broyé par le train. Young a donc été condamné à une amende de 8 500$ et 5 mois de prison ferme. Lorsque la police lui a demandé pourquoi il n’a pas réagi alors qu’il en avait l’occasion et le temps, il a répondu qu’il avait la flemme d’aller jusqu’à l’homme car il était trop loin selon lui.
11 Septembre 1991 : L’affaire du numéro trop long.
Deux sœurs jumelles, Stacy et Mary Powell sortent d’une boîte de nuit assez éméchées, vers 4h30, et décident de rentrer chez elles à pied. Sur le chemin, elles prennent un raccourci en passant par une ruelle. Surgissent alors 4 hommes qui les agressent sexuellement. Un témoin, James Summers, 33 ans, assiste aux viols mais ne réagit pas. Après cette scène affreuse pour les jumelles, elles appellent la police et dénoncent Summers. Lorsque la police lui a demandé pourquoi il ne les avait pas appelé, il a répondu qu’il n’avait presque plus de batterie sur son téléphone et qu’il considérait que taper “991” était trop long.
3 Mars 2004 : L’affaire du couteau alcoolisé.
Gary Bundy et Marshall Allen, deux trentenaires se battent très violemment devant le bar Tequi-la-la. Harold Poshy, SDF de 64 ans assiste à la scène. Au bout de quelques minutes de rage et de coups, Allen sort un couteau et menace Bundy avec. Une trentaine de secondes plus tard, il le plante et l’envoie à l’hôpital où il soufflera son dernier soupir. Allen a été inculpé à 5 ans de prison ferme et 2 ans de sursis pour homicide volontaire non prémédité. Poshy a été interrogé sur son inaction, il répond juste :
Personne n’aurait levé le petit doigt pour moi, et puis j’étais par terre avec ma bouteille, me lever aurait été bien trop dur.
18 Juillet 2011 : L’affaire de la flemme en hauteur.
Un employé de CNT, Mike Robertson, monte sur le toit pour sauter de ce dernier. Dans la lettre de suicide, il explique qu’il ne supporte plus le genre d’émissions qu’il juge abrutissantes étant diffusées sur la chaîneet qu’il ne se plaît donc absolument pas dans son travail en plus d’un certain nombre de problèmes familiaux et intimes. Margaret Lampard, collègue de Robertson, fumant une cigarette sur le toit, le voit au bord du vide, à environ 8 mètres d’elle. Il lui explique qu’il ne veut plus vivre, elle lui répond qu’il n’a même pas le cran de sauter. Des passants ont ensuite hurlé à la vue d’un corps explosé sur le sol. Lampard a été interrogée par la police et a expliqué qu’elle avait voulu l’empêcher de sauter mais qu’il était beaucoup trop loin et qu’il aurait fallu qu’elle monte à une échelle pour le rattraper, ce qui aurait été trop pénible, long et fastidieux.
La paresse, sans que l’on puisse au premier abord s’en douter, connaît des conséquences extrêmement dramatiques. Des mesures devraient-elles être prises pour lutter contre ce péché ? Est-ce que cela servirait vraiment à quelque chose ? A vous d’en juger.