En immersion avec les gardes-côtes de Los Santos

En immersion avec les gardes-côtes de Los Santos

Le métier de garde-côte est souvent considéré comme l'un des plus méconnus du grand public. Pour vous lecteurs, le Liberty Tree s'est glissé dans le milieu de la surveillance des plages et du sauvetage en mer...

Il y a de cela trois mois, nous avions plongé une première fois dans le monde des secours d'urgence, lorsque nous avions eu la chance de partager une journée avec les pompiers de Los Santos. Aujourd'hui, nous restons dans le secourisme, avec une immersion dans le monde des garde-côtes. Un job, qui, pour beaucoup, consiste à se promener sur la plage en maillot de bain rouge sur la plage, et de sauver une ou deux vies par jour (merci à Alerte à Del Perro pour le cliché).

Mais le métier de garde-côte est bien plus intense qu'on ne le pense. Il faut être à 100% physiquement, et toujours être prêt à intervenir en cas d'urgence. C'est ce que nous explique Joey, qui a gentiment accepté d'être suivi pendant cette journée.

Joey, garde-côte : C'est un métier super important. Tu n'as pas le droit à l'erreur, surtout quand une vie est en jeu. Il faut faire les bons choix, et surtout aucune connerie. Ce n'est pas un métier ou on reste sur la plage toute la journée à mater des petits culs, même si, des fois, il y en a des pas mal...

Le QG des gardes-côtes de Los Santos.

Nous sommes au QG, le poste de surveillance principale du secteur de Del Perro. A l'extérieur, deux 4x4 sont prêts à partir, tandis que trois autres sont sur le terrain, prêts à intervenir. Des petits quads sillonnent également les plages, pour surveiller les baigneurs. Cinq jet-skis patrouillent au large des côtes, et deux autres sont amarrés près de la plage. Enfin, un hélicoptère se trouve posé sur une autre base, située plus vers l'ouest quand on fait face à la mer.

La base de l'hélicoptère de secours.

Joey commence sa journée à 10h30. Il fait un premier aller-retour sur la plage, et s'arrête voir un collègue, situé sur une cabane. Jumelles sur les yeux, il veille à ce que tout le monde reste prudent. Même si on peut se baigner à Los Santos à la fin du mois de février, il faut tout de même rester vigilant, pour éviter notamment l'hydrocution.

Les véhicules dont disposent les garde-côtes : 4x4, quad, et jet-ski.

Joey se fait relayer le temps de la pause déjeuner, et il reste à la cabane. Soudain, alors qu'il se délecte d'un sandwich triangle jambon mayonnaise, une femme crie à l'aide : son fils est en train de noyer. Celui-ci, ayant voulu faire le malin, a retiré ses brassards avant de filer vers le large. Joey n'hésite pas, et se jette à l'eau. Il récupère le gamin, et le ramène sur la plage. Heureusement, l'enfant va très bien. Première intervention réussie pour Joey. Nous en avons profité pour interviewer quelques personnes présentes sur la plage, pour leur demander leur avis au sujet des gardes-côtes.

Bethany, 25 ans : Pour moi, ils sont aussi courageux que les pompiers. C'est un métier qui doit être tranquille, mais sympa à faire.

Jackson, 38 ans : Wow, t'as vu ça mec ? Le gars il a plongé dans l'eau et tout, c'est un fou mec ! Eh garde-côte c'est trop un métier de ouf mec !

Harry, 8 ans : Le monsieur il a sauvé le garçon qui savait pas nager.

Cristina, 30 ans : Yé souis impressionada. C'est muy dangereux de se jeter à l'agua pour sauver un enfant. Los garde-côtes sont muy courageux ! Ils méritent du respect, siiiii !

L'une des cabanes chargées de la surveillance des plages.

Dans l'après-midi, Joey aura trois autres interventions à faire, pratiquement du même genre. Heureusement, rien de bien grave. Il nous a ensuite emmené à la seconde base de la plage, celle où se situe l'hélicoptère de secours, en jet-ski. Aujourd'hui, il restera posé, et c'est une bonne nouvelle selon Joey :

Joey : Ouais, s'il reste à la base et qu'on ne s'en sert pas, c'est cool. On ne le sort qu'en cas d'extrême urgence, et sinon au moins une fois par semaine, pour l'entretenir un peu.

Le retour au QG se fera à présent en quad. Après une journée plutôt tranquille, on est toujours en droit de se demander si le métier de garde-côte est mal jugé : en effet, on peut croire qu'il s'agit d'un métier facile, au vu du faible nombre d'interventions qu'a eu à faire Joey. Mais il faut penser au courage et à l'audace de ces hommes et ces femmes, qui n'hésitent pas à risquer leur vie pour en sauver d'autres. Rien que pour cela, ils méritent une bonne dose de respect.

Rassurez vous, la série continue. La prochaine fois, nous rendrons visite aux ambulanciers de l'hôptial de Pillbox Hill. A bientôt !