Un match de basket tourne à l'émeute
Cette nuit, le match entre les Los Santos Panic et les Los Santos Saints a tourné au pugilat, à la Maze Bank Arena. Les deux clubs risquent tous deux de lourdes sanctions...
Entre les deux clubs de basket principaux de Los Santos, ça n'a jamais été une grande histoire d'amour. Tout le monde le sait, les Panic et les Saints se vouent une haine mutuelle, et ne manquent jamais une occasion pour régler leurs comptes. Cette rivalité entre les deux clubs est avant tout sportive : depuis plusieurs années, tous les deux sont au sommet du championnat national de basket-ball. A de très rares occasions, le titre échappe à Los Santos. Au décompte des victoires, les Los Santos Panic ont largement pris les devants : 21 titres, contre 13 seulement pour les Los Santos Saints.
Cette opposition a crée au fil du temps de nombreuses tensions, notamment car les deux clubs sont issus de la même ville. La raison du conflit et de la rivalité entre les deux équipes est souvent sujette à de nombreuses discussions, chacun ayant ses raisons, comme nous le prouve ce petit sondage réalisé au pied de nos bureaux :
Kyle, supporter des Panic : Les Saints nous détestent par jalousie ! Ils ont les boules de ne pas avoir le meilleur joueur du monde, Kevin Bryce ! Ce mec est monstrueux ! Et les Saints sont dégoûtés aussi de ne pas avoir remporté plus de titres que nous. Mais il faut le reconnaître, on est les meilleurs !
Michael, supporter des Saints : Les Panic sont tous des prétentieux. Ils se la pètent en disant qu'ils sont les meilleurs, mais on sait bien qu'au fond, ce sont les Saints les meilleurs. Nos joueurs mouillent le maillot, ils sont à 200%, ils aiment leur club. Pas comme les gars qui viennent au Panic juste pour toucher leur chèque chaque mois...
Cette saison, le titre se joue - une fois de plus - entre les Panic et les Saints. Derrière, les Liberty City Penetrators sont déjà distancés et n'ont plus aucune chance de l'emporter. Le match d'hier soir était donc crucial dans cette course pour le titre, les Panic comptant seulement 3 points d'avance sur les Saints. Une victoire de ces derniers les replacerait donc nettement dans la course.
Avant même le début du match, les provocations commencent déjà. Sur Bleeter, Thomas Cayne, le meilleur joueur des Saints, provoque Kevin Bryce et l'insulte. Bryce ne répondra pas, peut-être par fierté, ou par crainte, on ne saura jamais. Dans la salle également, l'ambiance est déjà électrique. Les supporters, massés de chaque côté du terrain, ne cessent de se répondre par des chants haineux et violents ("Et les Panic c'est des p*s" contre "Oh fk the Saints !"). La sécurité a été - fort heureusement - accrue pour ce match.
Dès l'entrée des équipes sur le terrain, la tension monte d'un cran. Les deux capitaines, Kevin Bryce pour les Panic et Thomas Cayne pour les Saints, refusent de se serrer la main. Chaque équipe aligne ses meilleurs éléments : Kevin Bryce, Roy Hudson, Hugh Baker, Mike Harris et Anthony Perkins côté Panic, face à Thomas Cayne, Peter Kitz, Florian Graham, Vince Solano et Kingsley Parker pour les Saints.
Le match démarre, et comme à chaque rencontre, le jeu est dur d'entrée. Le match est haché, de nombreuses fautes sont commises, mais les Panic sont plus dans la retenue que les Saints. Ils héritent de nombreux lancers francs, que Bryce et Hudson ne se privent pas de transformer. A la pause, les Panic virent en tête, et le score est de 41-33.
Après la pause, les fautes s'accumulent, et des deux côtés, à la limite de la violence. Les Panic gardent l'avantage au score, jusqu'au début du dernier quart-temps, moment où le match dégénère. Après une faute de Bryce, Solano perd ses nerfs. Il le pousse au sol, et le frappe. Les coéquipiers s'en mêlent, puis le staff de chaque équipe. Le public encourage, crie, hurle, et puis soudain, des supporters des Saints envahissent le terrain. Les supporters des Panics répliquent, et le déchaînement de violence commence.
De nombreux blessés sont à déplorer, et la sécurité est vite débordée. La police est appelée sur place pour intervenir. La bagarre générale se poursuit à l'extérieur, tandis que les joueurs se réfugient dans les vestiaires. De nombreux agents se retrouvent à terre, et les supporters prennent la fuite dans les rues. Les violences continueront une bonne partie de la nuit.
Ce matin, le bilan est lourd : 18 blessés, dont 5 graves, et un supporter des Panic entre la vie et la mort. Les deux clubs ont fermement condamné les violences ce matin, et - évidemment - rejettent la faute sur l'autre.
Jay King Jr, président des Los Santos Panic : Évidemment que c'est de la faute des Saints ! Ces racailles ont fait venir leurs supporters les plus fous, pour saccager notre salle ! Ils ont intérêt à payer pour les dégâts causés.
Tom Robertson, président des Los Santos Saints : Les Panic nous ont tendu une embuscade ! Ils avaient tout prévu. On est tombés dans un véritable guet-apens ! J'espère que la Ligue nationale sanctionnera fermement ces agressions injustes !
Nous sommes allés interroger des supporters des deux équipes, qui ont aussi des réactions différentes.
Hermann, supporter des Panics : Que des racailles, les Saints !
Wallace, supporter des Saints : J'y étais, et je m'en suis sorti indemne, heureusement. Mais quand même ! On sentait que les Panics avaient prévu ça. Certaines sorties étaient verrouillées, comme par hasard !
Tim, supporter des Panics : En tout cas, les deux clubs vont être lourdement sanctionnés, et c'est bien dommage...
En effet, la Ligue n'a pas du tout aimé le déroulement de cette soirée qui a tourné au cauchemar, et a déjà fait savoir qu'elle sanctionnerait lourdement les deux équipes. Quoi qu'il en soit, le jeudi 24 avril 2014 restera marqué dans l'histoire du basket américain, pour une bien triste raison...
Pour l'anecdote, le match s'est arrêté alors que le score était de 78-65 en faveur des Panics. La Ligue devrait soit faire rejouer le match (sans supporters), soit faire jouer seulement le dernier quart-temps. A moins qu'elle ne réserve une sanction plus lourde aux deux équipes...