/ LOS-SANTOS

Une journée avec la police de Los Santos

Immersion dans le quotidien des forces de l’ordre, toujours au service de leur patrie.

Afin de mieux découvrir comment travaillent les fonctionnaires de police de cette ville, une de nos journalistes a pu infiltrer leurs rangs pour une journée. Et cela va être une expérience bien éprouvante ! Certains ne pourront plus dire après cela qu’ils ne font rien pour lutter contre le crime…

6.00 AM : Arrivée au poste de police de Vinewood.

Dur réveil pour ceux qui n’ont pas l’habitude, mais c’est ça de protéger les citoyens ! Donc je suis arrivée au poste de police à six heures du matin précises. Sur place, j’ai été accueillie par deux collègues, journaliers du moins on va dire, qui m’ont expliqué qu’ils ont pour habitude de prendre leur café avant de se mettre au boulot. J’ai à peine eu le temps de papoter avec le sergent chef, qui m’a présentée les locaux, qu’une alerte retentissait.

Nous avons été appelés immédiatement pour une suspicion d’attentat dans les tunnels du métro. Selon un témoin, deux jeunes louches seraient rentrés dans les tunnels par une grille d’aération.

En arrivant sur les lieux, nous avons déjà découvert un premier cadavre. À première vue il s’agit d’un technicien, puisque c’était dans un couloir non loin d’une nouvelle station en construction. Une enquête est bien entendu ouverte pour déterminer les causes précises de sa mort.

Le cadavre du technicien.

Mais ce n’est pas la seule surprise de cette intervention. Il faut vraiment avoir des tripes solides pour être poulet… Nous avons retrouvé un peu plus loin sur la voie une voiture de patrouille abandonnée, qui a été volée dans un poste voisin un peu plus tôt. Si un métro était passé avant nous, c’était le drame assuré… Et ce n’est pas terminé : deux autres corps de technicien nous attendaient encore un peu plus loin dans les galeries en construction.

La voiture volée et les deux autres cadavres.

11.00 AM

Après en avoir vu de toutes les couleurs avec cette intervention dans les tunnels du métro, on m’a envoyé en permanence quelques heures au commissariat de Mission Row. Changement d’ambiance totale : là ce n’est plus gore, ce sont des tas de gens bien vivants empilés dans la salle d’attente qui attendent de pouvoir déposer des plaintes toutes plus farfelues les unes que les autres.

Jerrod, 25 ans : C’est bon sérieux mec, ça fait des plombes que je poireaute ici. J’ai pas que ça à faire d’attendre moi…

Martin, 38 ans : Bonjour. Moi je voudrais déposer une plainte contre mon voisin pour nuisances sonores. Enfin je crois qu’on dit ça comme ça, non ? Il se lève tous les matins à six heures pour aller bosser dans un bruit impossible et son chien hurle à la mort toute la journée. Y’a pas moyen de faire euthanasier ce clebs d’ailleurs ?

On se demande où va le monde avec des propos d’intolérance pareils… Ce n’est pas étonnant si des dizaines de flics à la retraite deviennent fous et qu’on est obligés de les interner. Bon enfin, la journée est encore loin d’être terminée : je n’ai même pas eu le temps d’avaler un sandwich, juste une barre chocolatée Météorite ; j’ai dû sauter dans une dépanneuse…

13.00 PM

Et c’est le ventre à moitié vide que j’ai dû remorquer les bagnoles de civils qui ne savent pas conduire correctement tout l’après-midi. C’est un boulot assez fatiguant, mais pas plus qu’un autre, et d’un autre côté ça m’évite de voir encore quelques cadavres…

Quoique la journée est loin d’être terminée de ce côté-là...

17.00 PM

C’est en retournant au commissariat central pour boucler ma journée, si éprouvante soit-elle, que des collègues m’ont informé qu’un véhicule civil avait été brûlé sur Davis et que je devais m’y rendre avec eux. Ainsi donc c’est cela une journée de policier : tu sais quand ça commence mais jamais quand ça se termine. C’est un peu comme faire des travaux chez soi en quelque sorte…

Quand nous sommes arrivés sur les lieux, la voiture était encore en feu et il n’y avait aucune trace du délinquant, qui aurait réussi à s’enfuir par les toits selon des passants. Selon l’expertise technique, il a arrosé le véhicule d’essence qu’il a enflammé et comme ça a dû mal prendre, il a jeté une grenade après. Voilà une affaire qui va encore remettre en cause la protection policière… Cette enquête montre pourtant bien à quel point les policiers sont présents au quotidien, mais peut-être est-ce un problème d’adaptation, de flexibilité…?

La voiture brûlée.