Incendie Criminel dans Red County
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Il était 2 heures du matin lorsque l’incendie s’est déclaré au rez-de-chaussée de ce petit immeuble de Red Country. Les pompiers, rapidement dépêchés sur place n’ont rien pu faire pour secourir les malheureux occupants de l’immeuble qui ont tous péri dans les flammes.
Miss Robinson, une retraitée de 82 ans est la seule rescapée du drame, la police l’a emmenée pour l’interroger pendant plusieurs heures. Nous avons pu rencontrer le sheriff qui nous a raconté le déroulement de l’histoire:
selon la vieille dame qui a survécu, son fils John un camionneur de 41 ans n’aurait pas supporté que sa mère puisse le déshériter. Il serait donc venu dans la nuit pour incendier la maison de sa mère. Son plan aurait fonctionné et la pauvre femme serait morte à l’heure qu’il est s’il n’avait pas marché sur la queue de l’un des treize chats de Miss Robinson qui a aussitôt réagi en poussant un cri. Le cri en question a réveillé la dame qui s’est immédiatement levée et, comprenant ce que son fils était en train de faire dans sa cuisine, elle est sortie discrètement en l’enfermant a l’intérieur et est partie prévenir le sheriff.
Malheureusement, les secours n’ont pas été assez rapides et ce sont tous les autres occupants de l’immeuble et John Robinson qui ont péri en quelques minutes dans l’immeuble ravagé par les flammes.
Les forces de l’ordre n’ont pas oublié de noter l’héroïsme avec lequel Miss Robinson a fait face à la situation, n’hésitant pas à aller dénoncer un membre de sa famille à la police malgré son âge avancé et ses difficultés pour marcher. Le maire a annoncé qu’il allait encourager la délation en récompensant “des actes que tout citoyen normal devrait envisager lorsque l’un de ses proches flirte avec le crime” par des sommes allant de 50 à 1000 dollars.