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Kaufman : l'affaire du détournement d'argent

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Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Cela fait un choc pour les habitués des taxis Kaufman qu’empruntent chaque jour des centaines de Viciens. Il semblerait que la compagnie soit impliquée dans une sombre affaire de détournement fiscal ! Enquête :

Eh non. Ce n’est pas une mauvaise plaisanterie. La plus célèbre compagnie de taxi des États-Unis trafiquerait avec des personnes pas très claires.

Pour que tout le monde comprenne, une petite explication s’impose :

Un Vicien ordinaire veut se rendre à Vice Point. Il pend un taxi, paie 100$ et s’en va. Le chauffeur encaisse la somme. Somme qu’il doit remettre en fin de journée à la société.

Sur ces 100$, 10% servent à payer les employés et 5% servent à payer la taxe qui revient à l’État. La société garde les 85$ restants.

Oui mais voila. Il semblerait que la compagnie paierait la taxe avec de l’argent sale, et garderait donc ce qui est dû à nos dirigeants.

Ce qui représente en une année une économie d’environ 100 000 $

Le trafic a apparemment été dénoncé par un anonyme, peut-être le même qu’on a retrouvé mort dans une ruelle il y a deux jours.

Pendant que la police de Vice City mène son enquête, j’ai interrogé un agent :

Liberty Tree: Bonjour et merci de me consacrer ces quelques minutes. Tout d’abord, en savons-nous maintenant un peu plus sur cette affaire ?

Policier: Je ne vais pas révéler tous les éléments de l’enquête mais oui, ça avance. Nous avons arrêté ce matin trois hommes qui seraient à la tête d’un réseau de trafic d’argent et d’après nos indics, ils auraient collaboré avec la Kaufman Cie. Ce n’est plus qu’une question d’heures pour les faire parler.

LT: Justement en quoi consiste ce “trafic” ?

P: Eh bien, la société s’acoquine avec des malfrats et leur rend des petits services en toute discrétion. Au moment de payer la taxe, elle verse la somme qu’elle à encaissée avec ces petits boulots.

LT: Elle va donc être punie lourdement …

P: Malheureusement, nous n’avons encore aucune preuve. Mais nous surveillons les entrées des aéroports de sorte qu’aucun membre de la compagnie, se sentant en mauvaise posture, ne fuie le pays.

LT: Merci pour ces précisions, je vous laisse à votre travail.

Vous l’avez bien compris, la société peu perdre gros sur cette affaire. D’ailleurs je suis sûr que dès demain, vous ne regarderez plus les chauffeurs de la même manière…

Cette affaire est une aubaine pour leur concurrent direct.