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La municipalité entre en guerre contre la pollution

Little Worm

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

La pollution de l’eau est de plus en plus problématique à Liberty. Déjà qu’à l’air libre, il faut porter des masques à gaz dans certains quartiers, là, ça dépasse les bornes. La récente explosion de l’usine de poisson des Triades a été attribuée à un maquereau ayant avalé des déchets toxiques qui aurait provoqué une détonation lors de l’arrivée d’un camion-benne.

Mais ce n’est qu’un exemple. Citons par ailleurs un célèbre criminel de Liberty dont le nom reste mystérieux, un type avec un manteau en cuir et la coupe d’Elvis, ayant plongé à maintes reprises dans l’eau de Liberty. Il a échappé à la mort plusieurs fois, mais d’autres citoyens n’ont pas eu cette chance. En 2001, 156 morts d’une intoxication à l’eau ont été recensés.

Mais à qui la faute? D’aucuns accusent la mafia, en effet, depuis son implantation dans Liberty, on ne compte plus les cadavres de gangsters ou de racailles les pieds coulés dans le béton. On trouve également beaucoup de carcasses de voitures utilisées par les racailles pour faire leurs cascades, sans compter Le Resto de la Mamma, habitué à bazarder ses stocks de spaghettis périmés à l’eau (le patron, un certain Tony, aurait même tenté d’y jeter sa grand-mère, mais un témoin affirme qu’il ne s’est pris qu’un grand coup de louche dans la gueule…). Étrangement, personne ne s’est plaint de la centrale nucléaire près de l’Observatoire. Allez comprendre…

Le maire n’est, comme d’habitude, pas resté indifférent. Il a décidé de soustraire 85% du budget des écoles de Liberty City pour acheter du colorant alimentaire bleu, histoire de faire retrouver à notre mer ses couleurs d’origine. « C’est mieux que rien ! » a déclaré notre maire bien-aimé lors d’une conférence de presse.

Une rave-party aura lieu sur la plage de Portland le jour du lâcher de colorant dans trois jours. Venez nombreux ! Y aura de l’alcool et des pu… euh, des filles. Et après la méga-teuf, la mer aura retrouvé ses couleurs d’antan ! Cool ! Pis pas d’blèmes pour les déchets, on va tout bazarder dans la flotte…

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Disparu depuis des années, Little Worm a été l'un des plus brillants rédacteurs du journal. Un budget spécial est alloué chaque mois pour le rechercher dans la jungle amazonienne où il a été vu pour la dernière fois.

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