Le drogué à la coupe d'Elvis
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Un drogué fait des ravages à Liberty. Première partie d’un drame qui fait trembler des million d’habitants.
Les drogués à la Spank deviennent de plus en plus dangereux. Pour preuve, cet événement déroulé hier soir suite à la rave-party organisée par la municipalité sur la plage de Portland (d’ailleurs, au sujet du colorant déversé dans la mer, celle-ci est devenue rose bonbon. Le maire a déclaré qu’elle retrouverait ses couleurs naturelles d’ici quelques 95 ans) : un homme non-identifié qui aurait déjà travaillé pour Salvatore Leone et d’autres mafieux plus véreux les uns que les autres, après avoir bu quelques bouteilles de Kro et consommé quelques 3 grammes de Spank, prétextant que le barman avait « un éléphant rose nain sur le pif » lui a défoncé la face à la batte de base-ball, après quoi il a sorti un M-16 et a tué les personnes qui tentaient de le maîtriser sans succès. Après avoir massacré une bonne douzaine de fêtards, il prit la fuite au volant d’une Banshee rouge.
Il fut pris en chasse par les autorités, mais il défonça tous les barrages, écrasa quelques passants en roulant sur les trottoirs. Lorsque sa voiture fut enfin réduite à l’état de carcasse, le criminel continua à pied et fut bientôt entouré de nombreux policiers et CRS. La fusillade fut terrible, et peu de policiers s’en sortirent. C’est à moitié mort que le fuyard, adepte du car-jacking, déroba un camion de CRS et acheva les derniers survivants du carnage. « C’est un monstre de violence comme on en trouve de plus en plus dans cette ville, les conditions sont invivables. La peine de mort n’a pas été inventée pour rien ! » se lamente un CRS réchappé du drame.
Finalement, l’armée ayant bouclé toutes les sorties possibles de Portland avec des barrages de tanks, il décida d’emprunter le métro pour arriver à Shoreside Vale sans alerter les autorités. Arrivé là-bas, il put voler un Barrack OL laissé sans surveillance par un militaire en guise de barrage et fonça droit vers l’aéroport. Après avoir défoncé un camion de transport dans lequel se trouvaient des immigrés clandestins Somaliens (Les pauvres ne s’en sortirent pas) et un Boeing à peine atterri qui prit feu et sombra dans les profondeurs de Liberty City (en effet l’aéroport est en bord de mer, est-il nécessaire de le rappeler), le malfaiteur prit possession d’un Dodo et s’envola.
Les autorités sont formelles : l’assassin est toujours en ville. Il se serait écrasé sur un immeuble de Staunton Island et se serait réfugié dans l’appartement d’une grand-mère qu’il aurait prise en otage. Plus d’informations sur ce drame demain. En attendant, et manque de chance, l’immeuble en question serait le siège social des Missionnaires de Dieu. Si tel était le cas, le sort du pauvre homme défoncé n’en serait que plus horrible… Nos envoyés spéciaux sont déjà sur place. L’édition de demain vous apportera, normalement, plus de précisions à ce sujet.