24 heures dans la peau d'un mafieux
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
On dit souvent que le seul moyen d’avoir une vie “pépère” et habiter à Liberty City, c’est faire abstraction de tout ce que cette ville de fous peut produire. Qu’en est-il de tout ça lorsqu’on est un homme de main de Salvatore Leone???
Pour répondre à cette question, j’ai décidé de suivre pendant toute une journée Giovanni Casmisi, un membre de ce qu’on appelle le “club de M.Leone”.
Différemment de ce que la plupart de gens peut imaginer, une journée ordinaire d’un mafieux est une journée de travail tout aussi difficile que celle d’un salarié “honnête”. La journée a donc commencée par une visite au gentlemen’s club de St. Marks, Giovanni est arrivé en taxi vers 10h du matin, et a pris les instructions du jour. Son travail consistait en l’accomplissement de plusieurs tâches de différente nature à travers tout Portland.
Notre organisation est une véritable entreprise.
Disait Salvatore Leone…
Giovanni a emprunté la sentinelle garée devant la villa. Nous avons donc déjeuné aux Punk Noodles, ou en tout cas nous avons commandé là-bas et nous nous sommes enfuis, car il se trouvait que le restaurant était en plein Chinatown, et c’était assez fâcheux, car les italiens sont en guerre contre les chinois…
Nous nous sommes retrouvés en plein Hepburn Heights, quartier chicano, et bien sûr les italiens n’y sont pas plus bienvenus qu’à chinatown. Profitant de cela Giovanni a décidé de régler un compte personnel avec l’un des membres du gang des Diablos. Fort heureusement qu’il avait son fusil à pompe car le diablo qu’il venait de descendre avait beaucoup d’amis.
Suite à cette altercation , nous avons pris de nouveau la direction de Chinatown. Cette fois-ci, Giovanni devait rappeler à un homme qu’il devait de l’argent au club. Il a donc pour ce faire, utilisé une batte de base-ball qui est l’un des moyens les plus efficaces de faire retrouver la mémoire à quelqu’un…
Nous avons fini la journée aux docks de Portland où notre homme était chargé de dissuader le patron de la “Mars Gas Corporation” de faire des avances à la fille de Salvatore Leone en détruisant l’une des ses camionnettes.
Comme quoi la journée d’un travailleur malhonnête est aussi dure que celle d’un homme tout à fait dans la légalité…
Note de l’auteur: Certaines personnes pourraient être gênées par l’objectivité qui émane de cet article, une objectivité prête presque à légitimer les actes perpétrés par l’objet de l’article. Pour vous répondre, la justice n’a pas de limites, en effet, Giovanni Casmisi est décédé peu après notre rendez-vous. Il a été victime d’un tragique accident de voiture en sortant du restaurant de la Mamma.
L’équipe du Liberty Tree adresse d’ailleurs de sincères condoléances à toute sa famille.