Escroquerie aux assurances
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
L’affaire a fait la une des informations locales : huit voitures volées en une semaine à Liberty City, du jamais vu pour la capitale du car jacking.
La police de LC n’aura en tout cas pas laissé traîner les choses. Au bout du troisième vol, une “taupe” a été infiltrée dans le réseau et la souricière s’est refermé hier soir sur trois Afro-Américains et un Sicilien, cerveaux de la petite entreprise.
Mais l’histoire ne sarrette pas là. La première chose qui a frappé le LCPD est que la totalité des véhicules volés étaient assurés à la Met Destiny Insurance & Co., première compagnie d’assurance de la ville. L’opération, simple mais astucieuse, consistait à repérer les clients de la Met Destiny ayant du mal à payer leurs primes, les contacter, leur proposer de déposer la voiture à un endroit convenu et faire comme si l’auto avait été volée. La compagnie d’assurance rembourse alors le client qui rembourse ainsi ses dettes et les malfrats se font une marge grassouillette sur le véhicule volé en le revendant trois mois plus tard.
John Washington, l’un des trois Afro-Américains, était employé à la Met Destiny et faisait chaque jour la liste des clients-cibles.
Trois des huit véhicules volés ont donc étés retrouvés tôt ce matin dans un garage de Shoreside Vale. Se trouvaient dans ce box un Hummer H2, une BMW série 3 et une Cadillac Fleetwood Brougham.
Les véhicules volés du garage de Shoreside Vale.
J’ai donc de suite sauté dans ma vieille Ford (le Liberty Tree paye bien mais….)et me suis rendu à la première heure aux bureaux de la Met Destiny Insurance & Co. mais aucun responsable n’a voulu m’accorder d’interview.
Les bureaux de la Met Destiny Insurance Co. à Staunton Island.
Ce genre de silence ne me plaît pas du tout, c’est ainsi qu’après quelques recherches, Mr. Brightman, ex-client de la Met Destiny a bien voulu me rencontrer.
Liberty Tree: Mr. Brightman, tout d’abord bonjour et merci d’avoir accepté mon invitation. Je vais aller droit au but. Vous étiez l’un des “clients cibles” de l’organisation. Ces personnes vous ont-elles fait certaines propositions douteuses?
Harry Brightman: Oui Nelson, j’ai été contacté un matin par Mr. Washington qui disait avoir trouvé la solution à mes problèmes. Je n’avais qu’a laisser ma Lincoln Continental à l’angle de la 123ème et de la 69eme, contacter la Met Destiny trois heures plus tard et déclarer mon véhicule volé. Je serais remboursé pour le vol de mon auto et par conséquent, pourrais rembourser mes dettes. Mais j’ai refusé, j’ai ma fierté, monsieur.
LT: Ce coup de fil remonte à quand ?
H.B.: A environ une semaine, j’aurais été le premier des huit “clients cibles” si j’avais accepté.
**LT:**Mr. Brightman, encore merci d’avoir répondu à nos questions.
Harry Brightman.
Nous se savons toujours pas où sont les cinq autres voitures volées mais le LCPD mène l’enquette. Les comptes de la Met Destiny vont être passés au peigne fin cette semaine pour vérifier qu’aucune autre opération frauduleuse de ce genre n’ait été commise dans le passé.