Police : amie ou ennemie ?
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
La police se transforme en grossiste. Peut-être la plus grande affaire de corruption.
La police serait mêlée à l’une des plus grandes affaires de banditisme de San Andreas : Six tonnes de cocaïne cachées dans des fourgons de police.
Les députés sont subjugués, nous parlons d’une affaire d’état. Alors que des honnêtes parlementaires se plongeaient dans la question du «Une nouvelle police à San Andreas ?», les responsables se remplissaient les poches avant de s’en aller dans des îles paradisiaques. Hier soir lors d’un contrôle général du matériel de la police de San Andreas, deux agents ont trouvé 6 tonnes de cocaïne enfouies sous les banquettes de prisonniers :
On a pensé à un canular, mais lorsque mon collègue a goutté la matière, il m’a confirmé que c’était de la vraie.
Nous déclare l’un des deux agents qui ont découvert la « surprise ».
Comme les camions fédéraux ne subissent jamais de contrôles, certains agents et hauts placés ont pensé intelligemment à faire passer la drogue via la police. Les enquêteurs cherchent encore quelle unité aurait pu la dissimuler sous les banquettes des prisonniers venant du Mexique. Nous pensons naturellement que la drogue vient elle même du Mexique ou de Colombie. Mais pourquoi l’avoir laissée dans le camion au lieu de la distribuer ? Voilà la question qui soulève de nombreux débats. Nous interviewons un responsable de la police à San Andreas, John Cliff.
Liberty Tree : Que pensez-vous de cette affaire, pouvons nous encore faire confiance à la police ?
John Cliff : Eh bien moi aussi je me pose la question, mais disons qu’après un scandale pareil, la police ne se permettra pas de faire d’autres dérives, ce n’est pas nouveau aux Etats Unis, c’est plutôt le nombre de tonnes cette fois qui impressionne.
Liberty Tree : Vous êtes en train de nous dire que ces affaires sont semblables partout aux Etats Unis ?
John Cliff : Et même dans le monde ! Ne soyez pas impressionné, c’est très rare que ce genre d’incident arrive dans un état comme le notre, mais disons que lorsque ça arrive, ça frappe fort.
Liberty Tree : Mais finalement vous ne répondez pas à la question : Faut-il avoir confiance en la police ?
John Cliff : Eh bien personnellement je pense que nous pouvons faire confiance à notre police, ce n’est pas un coup dur qui pourra la démunir de tout ses moyens. Rappelons qu’elle est présente dans nos rues depuis 1889.
C’est sur ces quelques mots rassurants que nous quitte M. John Cliff. Nous ne pensons pas que ce responsable soit vraiment honnête avec nous, les statistiques montrent que maintenant 56% de la population doute de sa sûreté à San Andreas, des chiffres alarmants pour le syndicat de la police qui a préféré ne pas prendre de position dans cette affaire.
Aucune autre information n’a été donnée aux médias, l’état préfère garder le silence pendant un moment histoire de calmer les voix. Demain, les journalistes seront nombreux à la conférence de presse au centre de la police de San Andreas.
La police, nouveau dealer? Affaire à suivre…
Une bande de jeunes se moque de cette histoire : « Wow, apparemment les flics font le boulot à notre place »