L'actu des séries : Sit/Fuck
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Vous en aviez assez de regarder des navets passés en seconde partie de soirée ? De la chirurgie esthétique (boucherie plastique aussi), ça vous tente ? Oui ? Alors bienvenue dans le monde de Sit/Fuck, le pari de Love Media TV pour la rentrée. Au programme : giclée de sang, de graisse, drogue, sexe, implants mammaires et histoires familiales mis sur un scénario taillé comme une incision au scalpel. Les personnages ? Chris Troll et Jimmy McRamana, qui sont visiblement opposé au niveau du caractère ! L’un accepte volontiers $100 pour refaire le visage d’un gangster roumain tandis que l’autre a un comportement de robot, bourré de scrupules et s’ennuyant avec sa femme. Le lieu de toute cette bande de joyeux drilles ? Vice City, “pour son soleil et ses palmiers avant tout, pour les bolides et les filles sexy après” comme le dit souvent le producteur et créateur de la série, Ringad Mourfish.
Quant aux acteurs, ils ont été soigneusement choisis. Ainsi nous retrouvons Josh McHonzma dans la peau du médecin Troll, et Dyman Watch, dans le rôle de Jimmy McRamana. Tous deux ont fait leur expérience dans des séries telles que Choured ou The Beautiful Fireman.
Dyman Watch et Josh McHonzma.
Episode 1 et 2 : Une figure honteuse.
Sous le soleil chaud de Vice City, une clinique de chirurgie plastique vient d’ouvrir. Les pin-up ne tardent pas et les implants mammaires se vendent alors comme des petits pains. Mais un jour, un gangster venant de Roumanie demande, sous la menace d’une vieille pétoire, qu’on lui refasse le visage sous peine d’être tué par son employeur si on le reconnaissait. Pour cela, il propose le contenu de sa fortune : $100. Appâté par le gain, Chris Troll n’hésite pas et tente alors de convaincre son associé, Jimmy McRamana.
Notre avis : Ça commence fort : chirurgie faciale et giclure de sang garanties. Si d’autres reculent à la vue de l’hémoglobine, il restera les scènes sur fond de disputes familiale mais aussi du sexe. Accrocheur et gore en même temps mais c’est le souhait du créateur de la série, que de montrer la violence des opérations.
Extraits du générique.
Curieux de savoir d’où venait une telle idée de créer une série comme celle-là, nous sommes allés voir Ringad Mourfish au siège de la Love Media TV : “_Dans les années 90, j’étais journaliste au San An News de Los Santos. Je voulais écrire un article sur l’obsession pour certains, de l’apparence physique. Je suis donc allé consulter un cabinet de chirurgie esthétique : deux médecins m’attendaient. Ils répondaient à mes questions avec professionnalisme et sans tabou et à la fin, j’ai pu constater qu’on pouvait convaincre quelqu’un en cinq minutes, de rajeunir de 10 ans. “Ça fait peur.” Ringad nous a précisé aussi que ce type de chirurgiens manipulait les patients comme de la viande d’où la violence du premier épisode pour les scènes d’opérations.
Ringad Mourfish, créateur et producteur exécutif de la série.
Pour le directeur des programmes de Love Media TV, James Bourken cette série est une aubaine :
Liberty Tree : Quelle a été la réelle motivation de placer Sit/Fuck dans sa grille de programmes télé ?
James Bourken : D’abord parce que nous avons une série dans le même genre avec des bistouris, des médecins, du sang, etc. Certes, nous n’avons pas le même type d’hôpital dans ces deux séries mais nous avons les mêmes téléspectateurs.
Liberty Tree : L’audience est donc la motivation. Vous n’avez pas hésité toutefois ?
James Bourken : Au début, je n’étais pas très chaud à l’idée de voir cette série dans la grille de programmes. Néanmoins, j’ai réfléchi à l’audience. Un peu de cul , ça peut faire que du bien !
Liberty Tree : Et si par malheur la série ne marchait pas ?
James Bourken : J’ai tout prévu ! Nous mettrons une émission littéraire avec Hernest Pavot ! Je veux pas vexer Hernest mais je suis certain que la série marchera. Avec une bonne page de pub de 10 minutes et des bande-annonces accrocheuse, on arrive à tout…
Les célèbres studios Inter Global Films auront servis au tournage de la série.
D’ailleurs, le titre “Sit/Fuck” a posé de réels problèmes pour la commission de censure. Pourtant, Ringad Mourfish a tout de même convaincu ces messieurs qu’il fallait garder ce titre évoquant la vrai valeur de la série. Evidemment, la série a été placé en seconde partie de soirée juste après Emergency.