L'industrie navale de Vice City fait son retour
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
“C’est le sauveur de Vice City”, “Sans lui, je pouvais crever de faim” Tels sont les témoignages recueillis dans Vice City depuis l’achats du chantier naval de Vice City par un magnat des affaires venant tout droit de Liberty City. Ray J. Stunbuild, actionnaire presque majoritaire dans plusieurs boîtes de construction comme Pan Lantic et entrepreneur du chantier naval de Liberty était venu à Vice City dans le seul but de prendre des vacances et dans l’avion, il vit le taux de pourcentage effroyable de population sans emploi. Selon sa femme, “il a sorti des liasses de billets en rangeant sa brochure et il m’a dit qu’un business l’attendait.”
Ray J. Stunbuild, The Unemployment Killer.
A Vice City, l’industrie navale battait son plein jusqu’à la fin des années 80. Il n’y avait plus besoin de construire de bateaux pour aller chercher les Cubains qui voulaient fuir le régime de Castro. Il ne restait alors que le secteur touristique mais il n’y avait pas assez de Viciens expérimentés pour bâtir des yachts. Les propriétaires ont donc fuit, laissant le port à l’abandon, avec juste des dockers pour décharger la marchandise. A partir des années 2000, les plans anti-chômage faisaient leur entrée en vantant les mérites du transport, des travaux publics, etc. Les Viciens sans diplômes se sont donc orientés vers l’industrie navale. Malheureusement, les truands dirigeant le port fuyaient à chaque fois avec les bénéfices. Quelques directeurs issues de secteurs qui n’avaient rien à voir avec l’activité portuaire comme le porno ou asile psychiatrique entre autres s’essayèrent sans aucun résultat. Mike Drew se souvient de cette époque :
Didiûû, c’était les piteuses années de Vice ! Entre un ancien producteur de films de cul gays qui tournaient à même les constructions Les Mecs du chantier V et un autre malade qui embauchait des fous du quartier haute-sécurité de son ancien asile pour augmenter la production comme il disait… Pfou, non, c’était vraiment naze cette époque. Mais bon, heureusement qu’il y a ce type qui vient de débarquer !
Le chantier naval retrouvera t-il sa dynamique d’antan ?
Ray J. Stunbuild, appelé “le Messie” par certains est très attendu par les nombreux ouvriers en quête de travail. Des recrutements massifs sont prévus et c’est Stunbuild lui-même qui supervisera. Son but ? Relancer le potentiel économique inexploité de Vice City. Pour cette mission, il a prévu un plan en trois phases :
Première phase : Réorganiser l’entreprise en proposant un recrutement étalé sur quelques mois, de nombreux postes à pourvoir pour chaque niveau d’études.
J’interviendrais personnellement sur les cas les plus intéressants. On ne peut pas se permettre de rater une bonne occasion.
Seconde phase : Rechercher tous les armateurs au niveau mondial pour décrocher un contrat au meilleur prix.
On ne va pas commencer à faire des navires à prix exorbitants. Il faut donner envie de faire construire chez nous. Cette phase est très importante pour la suite. Si ça foire, on n’en parle plus. Cette ville est naze de toute façon.
Troisième phase : Effacer les dettes qui sont un frein pour l’industrie navale.
C’est quand nous avons aucune dette qu’on commence à faire des bénéfices.
Evidemment, d’autres phases devraient suivre mais celles-ci sont les plus importantes aux yeux de Stunbuild. Cependant, bien que cet homme à l’air de ravir bon nombre de chômeurs, son passé est moins encourageant pour la suite. Truand raté, Ray J. Stunbuild fabriquait de la fausse monnaie pendant ses années de fac, avec son imprimante à encre. Se croyant au sommet de la pègre, il alla chercher des noises à beaucoup de mafieux de Liberty City, déclarant des guerres avec une armée de comptables. “J’étais entrain de taper les comptes à l’ordinateur quand il est arrivé avec un fusil à pompe. Il était persuadé que je savais m’en servir jusqu’à ce que je lui troue la jambe gauche en essayant de tirer avec. Je me suis fait virer sur le champ.” comme le témoigne un de ses anciens employés voulant garder l’anonymat. Plus tard, il se fera arrêter par la police qui découvrit des sacs de faux billets grossièrement fait. La justice déclara qu’il devait aller faire un tour dans un asile psychiatrique à une centaine de miles de Vice City. Chose moins connu, il a travaillé au chantier naval de Vice quand le directeur du sanatorium avait eu la bonne idée de soigner des patients par le travail. Il était alors connu sous le matricule B547-789HQ. Aujourd’hui, l’homme d’affaire a tendance à nier son passé noir et montrant les bénéfices qu’il fait avec l’industrie navale de Liberty City.
Une photo du patient B547-789HQ.
D’ailleurs, à entendre les témoignages, tout le monde aime Ray J. Stunbuild. Il n’y a donc pas d’opposants ? Le maire, Alex Shrub, est convaincu du l’importance économique et de la baisse du chômage que cela peut engendrer. Il désapprouve tout de même son passé qu’il qualifie être noir comme de la “merde de crocodile” :
Ce type est dangereux. Il est inconnu. Son entreprise à Liberty City ? Du bidon. Même si c’était vrai, c’est bien toléré car il est basé à Liberty. Ici, nous sommes à Vice ! Personne commet de délit, tout le monde, ou en partie, est clean. Il n’y a que moi qui peux faire des magouilles ! Ce gars a intérêt de bien faire son boulot sinon, je le vire à coup de pied au cul. Quoi, je suis vulgaire ? Je t’emmerde, si j’suis vulgaire, t’entends ? Je t’emmerde !
Avec 87% d’opinion favorables et 9% d’opposants dont Alex Shrub, Stunbuild a réussi son entrée à Vice City.
Beaucoup de personne compte donc sur cet homme qui suscite des questions sur certains points. Le recrutement de masse commencera dans une dizaine de jour. En attendant, les ouvriers apportent des bouquets de fleurs devant les locaux du chantier pour dire à quel point il fallait pour le port de Vice City un “Unemployment Killer”.