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Une nuit rude pour le VCPD

Tenpenny

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Il y a une vingtaine d’années, des gangsters venus de Liberty City arrivaient à Vice et aidaient, pour remplir le porte-feuille, des immigrés Cubains ou Haïtiens à régler leur comptes. Ça c’était terminé et la ville redevenait plus calme. Aujourd’hui, la police est chargée d’emprisonner, liquider toutes personnes faisant un délit. Il est vrai qu’un meurtre, que beaucoup soupçonnent de crapuleux, est passé sous silence : trois agents des forces de l’ordre abattirent à bout portant une femme d’origine cubaine dans un magasin tenu par un vieil homme arrivé depuis peu à Vice City sous une identité haïtienne.

C’était une bavure, certes, mais faut avouer que quand ils ont vu la femme cubaine dans ce mago, ils ont pensé qu’il y allait avoir du carnage et ont réglé à leur manière la chose…

Nous explique Pete Carns, expert en criminologie.

Maintenant, les autorités en prennent pour leur grade et payent les conséquences de tout cela : de violents combats opposent les gangs cubains et haïtiens. La mairie a dès le début des violences, c’est-à-dire le 5 décembre, un médiateur pour négocier une armistice. Résulat ? un père de famille mort avant même qu’il ai pu dire quoique ce soit : “

Il est parti à pied et sans garde, sur une intersection entre les quartiers des gangs rivaux. Il a à peine bougé ses lèvres que 14 mecs lui sont tombés dessus pour le tabasser puis le massacrer à coup de batte de base-ball.

Témoigne un agent qui était sur place. Le maire, Mr. Shrub a donc téléphoné ce jour-là au commissaire Repressia pour qu’il règle le problème à grand coup de fusil à pompe.

Le tamponnage, c'est le moyen pour rétablir l'ordre. Le tamponnage, c’est le moyen pour rétablir l’ordre.

C’est chose faite : le commissaire Repressia a ordonné une descente dans plusieurs quartiers dangereux afin de neutraliser les individus concernés. Une nuit très rude attendait alors les quelques 300 agents de police qui ont enfourchés les trottoirs ou des Chevrolet Caprice qui seront très vite abîmées. Avant de partir sur les coups de 20h00, avec un policier chargé de patrouiller à Little Haïti, on en profite pour lui poser quelques questions :

Liberty Tree : Vous êtes chargé de patrouiller en voiture… Heu, vous êtes ?

Agent de police : Au commissariat.

Liberty Tree : Pas ça, votre nom, c’est quoi ?

Agent de police : Agent Strokes, je suis chargé de patrouiller et c’est très dangereux. D’ailleurs, nous avons mis des pare-brise en fer pour contrer les cailloux que nous lance ces abrutis !

Écourtant très vite cette interview qui allaient être passionnante, nous suivons Strokes, direction Little Haïti au volant d’une Cadillac noire, discrète la nuit, c’est bon à conduire dedans, avec Comandante Che Guevara pour se faufiler plus facilement à Little Havana. Notre agent est juste devant, donnant des coups de frein toutes les 30 secondes. La nuit est en effet très mouvementée avec ses voitures qui brûlent, des fusillades en tout genre, etc. Notre voiture reçoit quelques coups mais rien de bien méchant, tant que ça roule…

Les gangs n'ont pas épargné notre véhicule de fonction. Les gangs n’ont pas épargné notre véhicule de fonction.

Il est 23h30 lorsque nous sommes obligés de nous arrêter, la voiture étant k.o. Strokes se gare rapidement pour arrêter plusieurs personnes qu’il range rapidement dans sa voiture. Evidemment, nous ne sommes pas encore au stade d’une vrai guerre où l’on se parle avec des grenades. Non, c’est bien en-dessous : on se bat avec des pierres, des couteaux, des poings américains, des pistolets de gros calibre et des fusils à pompe. Le cocktail molotov est lui aussi de la partie. Bref, rien de méchant mais la mairie a demandé à ce que tout cela s’arrête et c’est ce qu’ont fait les policiers pendant une partie de la soirée. L’autre partie étant consacrée aux interrogatoires assez drôle il faut le dire, dans les différents commissariats de la ville.

Strokes, agent au courage exemplaire qui fait régner la loi. Strokes, agent au courage exemplaire qui fait régner la loi.

De retour à Washington Beach, nous observons pendant un court instant un début d’interrogatoire entre le commissaire Repressia, quelques inspecteurs et les suspects cueillis :

Messieurs, je dois d’abord vous dire que cette interrogatoire sera intégralement filmé… Quoi ? La caméra ? Il l’a lancée contre un mur ? Bon, heu, hem, Messieurs, je dois vous dire que cette interrogatoire sera intégralement pas filmé.

Le VCPD annonce que c’était le dernier jour de violences dans ces quartiers . Affaire à suivre…