La lassitude de nos rues tranquilles
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Il est bien loin le temps où nôtre belle ville pouvait s’enorgueillir d’être une ville fière et dynamique. Bien loin le temps où nos concitoyens marchaient la tête haute vers un avenir serein. Ce bel état d’esprit avait parvenu à hisser Liberty City au premier rang des villes Américaines, et donc de fait au sommet des cités mondiales.
Le commerce était une raison de vivre. Chaque habitant vivait pour gagner, et ne se satisfaisait pas d’une demi victoire. Les clochards, les ratés, qui n’avaient pas le courage de lutter avec nous pour la réussite de notre belle ville étaient raccompagnés au delà de nos îles, non merci.
Pas de « nous sommes les laissés pour compte du capitalisme sauvage » et autres conneries chez nous, non. Pas de rabats joies chez nous, non. Les habitants de liberty savaient travailler chacun pour eux, pour la croissance de tous. Cette belle époque à vue de bien belles réussites, dont le symbole est la société de construction Panlantic. Partie de rien elle a su s’imposer comme leader. On lui doit les plus imposants immeubles de Staunton Island. Je ne parlerai pas de Salvatore Leone, ce fils de boulanger qui a maintenant des centaines de personnes sous ses ordres.
Alors comment cette ville, qui a été proposée en son temps pour être la capitale des états unis d’Amérique, est elle devenue ce qu’elle est aujourd’hui ? Comment est elle devenue ce ramassis de mous du cul passifs ?
Aujourd’hui, plus personne ne rêve de fonder une entreprise, ou de faire progresser Liberty. Les gens marchent dans les rue, roulent dans leurs voitures sans savoir ou ils vont. Une simple contrariété les fait changer de direction, ils roulent ou marchent alors pendant des heures avant de retrouver leur domicile. Certain ne le retrouvent d’ailleurs jamais. Un homme debout au milieu de la route suffit à bloquer une rue entière ! Personne n’ose passer, en prenant le risque justifié d’écraser le malotru. De même lors d’une attaque à main armé, peu sont ceux qui osent encore sortir une arme et régler leur problème d’une manière décente, non, il est bien plus facile de se jeter par terre ou de fuir. Ne parlons même pas de nos « fières policiers » qui souffrent pour la plupart d’amnésie chronique et ne tabassent plus les délinquants.
Nous je vous le dis chers concitoyens, Liberty City mérite un meilleur sort que celui qui se dessine pour elle. Il ne tient qu’à vous, et à vos enfants de sortir notre belle ville de cette dangereuse pente.