Le malade mental du jour
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
On l’a suivi pendant quelques heures et c’est pas triste…
Entre deux déséquilibrés qui truffent de plomb deux douzaines de personnes dans la rue et les camés à la Spank qui défoncent les vieilles à la batte de base-ball, on trouve dans nos rues quelques joyeux lurons qui se prennent pour Dieu et compagnie et qui en prennent plein la tronche.
La preuve avec le quidam du jour, remarqué et photographié par un de nos reporters.
Vers 15 heures, se promenant sur les hauteurs de Hepburn, il aperçut un Diablo roulant dans sa Stallion flambant neuve et décida de lui voler, juste comme ça, pour voir. Il en éjecta le propriétaire mais n’eut pas le temps de démarrer avant qu’un petit groupe de Diablo qui passaient par là le firent descendre et lui en mirent plein la tronche après une petite course poursuite dans les rues de Portland.
C’est à moitié mort que notre compagnon se traîna jusqu’aux urgences. Quelques heures plus tard, il alla au bistrot de Marco pour fêter sa remise en forme. Après quelques verres de Kro, notre ami partit se promener le long de Chinatown. C’est en voulant rentrer chez lui qu’il eut une idée pour le moins bizarre : démontrer qu’il est le champion de sprint toute catégorie et engager une course poursuite contre le métro suspendu de Portland.
Il se rendit sur les rails et se mis à courir comme un dératé, mais le train le rattrapa bien vite… Je vous laisse imaginer la suite. Alors bon, vous êtes gentils, les enfants, mais il ne faut jamais, au grand jamais faire comme ce genre d’individus. D’ailleurs, essayer de voler une Stallion à un Diablo n’est pas franchement passionnant non plus. J’en ai fait les frais lorsque j’ai voulu rentrer chez moi mais que je n’avais pas assez d’argent pour prendre le train…
P.S. : Désolé pour la qualité moyenne des photos, mais il faut dire qu’on m’a refilé l’appareil le plus pourave de la rédaction, donc je n’ai pas pu faire mieux…