Un fanatique met le feu a Chinatown
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Hier, la LCPD de Portland a reçu dix nouveaux véhicules. Aujourd’hui il n’en reste que deux suite à une fusillade déclenchée par un fanatique, sujet à des troubles d’ordre mental.
Hier dans l’après-midi j’ai eu l’occasion de participer à l’inauguration de nouveaux véhicules du commissariat de Portland, et c’est à ce moment qu’un appel d’urgence provenant de Chinatown a mis toutes les équipes sur pied.
En effet, un fanatique, Ray Darles, ayant volé au surplus militaire un M16 et des grenades s’était mis à tirer sur tout ce qui bougeait dans une rue piétonne de Chinatown. La police a entrepris une intervention rapide, cependant infructueuse, qui avait pour objet l’interpellation du fameux Darles qui tirait littéralement dans le tas de piétons, car comme nous le savons tous, l’habitant moyen s’approche pour voir un corps étalé par terre au lieu de s’enfuir du lieu de la boucherie…
Toute la difficulté pour mettre le psychopathe hors l’état de nuire provenait de l’architecture urbaine de Chinatown, car le LCPD ne pouvait faire entrer aucun véhicule dans la zone piétonne où Darles s’était retiré.
Il avait ainsi le champ libre pour descendre n’importe quel individu qui tenterait de s’approcher de lui. Après une heure de siège entrepris par les unités au sol, la LCPD a dépêché un hélicoptère pour leur apporter un soutien aérien, malheureusement, celui-ci s’est fait rapidement descendre par le fanatique.
La situation a eu les données inversées dès que Darles s’était retrouvé en manque de munitions pour son M16, et ce n’est pas la police qui a eu le plaisir de le descendre mais un membre de la Triade qui l’a frappé à mort avec une batte de base-ball.
Raymond Frederic Darles, 25 ans vivait avec sa compagne, Jackie Winduff dans un petit loft dans St Marks, et était sujet a quelques troubles psychologiques mineurs depuis son enfance. Jackie avait découvert, une heure avant le drame, une note manuscrite de sa part qui ne comportait qu’une phrase : “je vais tout faire péter.”
Ces actes de barbarie inquiètent beaucoup les autorités de Chinatown, particulièrement M.Wong Fei Hung, représentant de la communauté chinoise de Liberty. (ndrc: Il était une fois en Chine?)
Notre ville essuie-t-elle une nouvelle vague de violence?