Les nouvelles têtes de Head Radio
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
_2003 est l’année du changement pour Head Radio, la principale radio de Liberty City. En effet, une restructuration du personnel et de l’image de l’entreprise a été menée par le Love Media, le groupe qui en est le propriétaire. Entretien avec le nouveau directeur. _
Tout le monde connait Head Radio, la station FM la plus populaire de Liberty. C’est justement la baisse de cette popularité qui a causé la restructuration de l’entreprise, décidée au conseil d’administration du Love Media lundi dernier. En effet, les récentes études d’écoute radiophonique ont montré que la tranche d’âge des auditeurs de Head Radio s’est réduite, ce qui a conduit une baisse générale de l’écoute.
Ainsi, les 25-40 ans sont pratiquement les seuls à s’attarder sur les ondes de Head, et la part d’auditeurs est passée de 38% il y a deux ans à 26% l’an dernier, au profit des stations plus jeunes comme Rise FM et GAME FM.
Le Love Media devait réagir, c’est désormais chose faite: Le bâtiment de la station, à Portland gagne une couleur plus gaie, le logo change un peu et le nom de la radio gagne les lettres DJ. Le personnel change aussi, avec le renouvellement du tiers des salariés, dont le nouveau directeur, Morgan Plent avec lequel nous nous sommes entretenus hier.
Liberty Tree: Bonjour M.Plent, c’est votre deuxième année au Love Media, vous étiez auparavant directeur de production sur une chaîne allemande la Uns Alle Dwier (UAD), le passage de la télé à la radio ne vous gêne-t-il pas?
Morgan Plent: Ecoutez, je suis né à Liberty City, et Head Radio, je l’ai vu naître aussi, je me souviens bien, c’était en 1971, j’avais dix ans à l’époque, alors quand M.Love m’a proposé ce poste, j’ai sauté sur l’occasion, la vie a München (ndr: Munich, Allemagne) me déplaisait de plus en plus, et puis faire de la radio, c’est comme faire de la télé, économiquement parlant en tout cas, la seule différence est l’absence d’image dans un poste de radio.
LT: L’Allemagne vous déplaisait?
MP: Oui, quand même, j’y ai vécu quinze ans, alors bon, Liberty City commençait à me manquer…
LT: D’accord, alors, nous avons envie de vous demander si l’année 2003 est vraiment l’année du changement à Head Radio, ou si les mesures entreprises par Love Media sont à la hauteur de leur annonce?
MP: Franchement, je pense que oui. Vous avez vu les photos du bâtiment principal, non? Nous avons réformé l’équipe, beaucoup de commerciaux du milieu audiovisuel ont été embauchés à différents postes. On essaye de faire changer l’image de cette radio le plus vite possible pour rester number one, nous avons d’ailleurs renforcé sa diffusion par satellite. Désormais, on peut écouter Head Radio sur la moitié de la planète.
LT: Je comprends, ça c’est la forme, mais le changement se fait aussi sur le fond, n’est-ce pas?
MP: Tout à fait, j’allais y venir. Nous avons pour objectif de reformer la programmation, le système d’écoute, tout.
Ainsi, Russ Mottla, notre premier DJ-présentateur a été remercié et remplacé par quatre présentateurs, sur sa plage horaire, c’est à dire de 6h à 18h, Michael “Wheels of Steel” Hunt, travaille moins lui aussi. Nous proposerons aussi des émissions thématiques, et nous remplacerons des chansons, afin d’être plus au courant de l’actualité musicale, je pense que les gens en ont marre d’écouter “Good Thing” de Whatever. On a aussi passé un contrat avec DJ Seagull du groupe 3Man Crew, il pourra mixer ses titres préférés deux fois par semaine pendant quatre heures.
LT: Dernière question, quels sont vos objectifs pour 2003?
MP: 32% d’auditeurs.
Le Liberty Tree remercie le staff de Head Radio de nous avoir permis cet entretien.