/ SAN-FIERRO

Les sixtie's : sexe, drogue et décadence

Thomas

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Dans la série « Notre passé et nous », cap sur les sixtie’s à San Fierro, berceau de la mouvance hippie et du plaisir hédonique. Quand “musiques douces” rime avec “drogues dures”…

Les années soixante… la douce mélodie des cithares… la bonne odeur d’encens et de marijuana mélangées… l’amour libre… autant de souvenirs mythiques, d’une époque mythique, dans une ville mythique.

Souvenez vous. Nous sommes à l’aube des années 60, la guerre au Vietnam fait rage et la jeunesse américaine part mourir pour une cause qui n’est pas la sienne. Dans ce climat confus va naître un mouvement d’une intensité jamais encore égalée, aussi bref que puissant, symbole de la contre-culture et de l’anticonformisme. Des centaines, puis des milliers de jeunes américains s’insurgent contre l’appel de l’Oncle Sam de s’engager sous l’étendard. Ils font alors du “flower power” leur devise, de San Fierro leur capitale, et de Hashbury leur quartier général, qui résonnera durant presque une décennie de leur lente et pacifique clameur insurrectionnelle. Les hippies sont nés…

Souvenez vous. Jimmy Hendrox, Janis Joplane, John Lennine, ils seront les symboles vivants de cette mouvance, leurs chansons immortelles seront autant d’hymnes de la liberté. La liberté, prétexte à tous les abus : la drogue circulera comme jamais plus ce ne sera le cas aux États-Unis, le sexe deviendra une source de jouissance incomparable.

Souvenez vous. L’unique raison de vivre était le plaisir. Ce plaisir ne résidait que dans le fait de contredire tous les principes existants, ne plus se couper les cheveux, ne plus se raser, ne se laver que dans des proportions infimes, utiliser son corps à des fins uniquement hédoniques…

Ce mode de vie finira par tuer des milliers de hippies, un à un, leurs dieux vivants mourront d’overdose ou assassinés par des fans trop fanatiques, seuls leurs hymnes immortels resterons. Aujourd’hui, le Liberty Tree est retourné sur les lieux du mythe hippie, où seuls sont restées les fresques enfantines, respirant l’insouciance et la liberté. Et quand la nuit tombe, ressortent comme des fantômes, les pâles esprits hippy devenus clochards ou fous, symbolisant pitoyablement l’anticonformisme extrême qui décima tant de jeunes américains.