"Road's Furious": un groupe connu des adeptes de tuning
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Depuis déjà quelques mois, les habitants de San Fierro ont remarqué qu’à certaines heures (principalement la nuit), des “runs” sauvages s’engagent dans les rues de “la citée polluée”… J’ai décidé d’enquêter pour en savoir plus sur ces courses de rue illégales.
Pour cette étonnante affaire j’allais devoir bosser dur !
Tout d’abord, mon enquête a débuté dans un garage très connu des “tuners”: Wheel Arch Angel. Pour cette enquête j’ai dû me faire passer pour un “tuner” novice qui aimerait entrer dans un groupe…
Un des garagistes ma dit de venir le soir avant la fermeture, ce que j’ai fait, le soir même je le rencontre à nouveau. Il commence à me parler d’un groupe qui opère à San Fierro : les Road’s Furious, connu de tous pour ses belles caisses bombées à la nitro, ses courses de rue folles à travers la ville entière sans se soucier de la police, qui n’a pas des voitures assez rapide pour pouvoir stopper ou arrêter les membres de ce groupe mythique. Mais pour pouvoir accéder à une de leurs réunions, il faut payer une somme légèrement élevée:150$ (si la rédaction pouvait me rembourser ça d’ailleurs)
Un journaliste étant près à tout pour un scoop, je décidais donc de payer. Le bonhomme encaissa et me donna une carte avec l’emplacement du prochain rendez-vous, l’heure, le nombre de participants. Surprise, la nuit même devait ce dérouler un “run”.
Direction Hashbury ! Trois participants devaient s’affronter, j’étais un peu déçu vu le petit nombre mais il est normal que l’on ne m’ait pas donné une course avec plus de concurrents, vu que j’étais “nouveau” et que je pouvais très bien être un policier infiltré.
Arrivé à Hashbury, je cherchai l’endroit exact indiqué sur la carte, il me mena dans une ruelle sombre, il semblait qu’il n’y avait personne … Jusqu’à ce que des phares s’allument au bout de la voie, ébloui, je ne pouvais voir le conducteur: Soudain une voix retentit dans la ruelle, elle me demanda si j’étais le “nouveau” dont lui avait parlé “tun-Duc” (le nom de code du garagiste), je répondis que oui.
Puis il me dit d’attendre les autres participants. Quelques minutes plus tard, deux voitures s’engageaient dans la ruelle. Je découvris que celui qui était dans la voiture de type “Jester” (Robinson de son nom de code) était un des membres actifs des “Road’s Furious” les deux autres étaient des derniers venus. Robinson me donna les instructions : donner le départ de la course.
Pendant que les participants “chauffaient” leurs voitures, je pris les quelques clichés que vous pouvez voir (ayant un appareil photo miniaturisé, les photos ne sont pas de bonne qualité).
Après cette séance de “chauffage”, Robinson me fit signe de venir, il me dit que si je désirais faire des “runs”, il faudrait que j’organise au moins cinq départ de course et que je retourne voir tun-Duc. J’apprenais aussi que, les récompenses mises en jeu étaient des sommes d’argent (minimum 500$) pour les courses comprenant des “débutants” et les voitures des participants pour les courses comprenant des “anciens”, du gros quoi !
Étant tous près, les participants me firent signe de commencer le compte à rebours, j’engageais donc le départ. Les voitures partirent dans un vrombissement et sortirent à toute berzingue de la ruelle. Dix minutes plus tard il ne me servait plus à rien d’attendre, ils ne reviendraient pas ici. Pour des raisons de sécurité, les Road’s Furious n’organisent jamais deux fois au même endroit des courses. Étant à peu près fixé sur cette histoire je rentrais chez moi exténué.
Après la diffusion de cet article il serait suicidaire pour moi de retourner voir tun-Duc, comprenez qu’il n’y aura pas beaucoup de chance pour qu’il y ait une suite à cette affaire.