/ LIBERTY-CITY, LOS-SANTOS

Sabotage en pleine mer

Voici une des branches de la police dont on parle peu : la brigade marine. Il faut avouer que les poursuites en bateaux sont plutôt rares et les malfrats utilisent maintenant des techniques bien plus modernes que de passer par la mer, pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre.

Historique de la brigade marine :

1908 : Création de la SCM (sécurité Civile marine) à Vice City.

1925 : Création d’une brigade d’intervention marine à San Andréas et Liberty City.

1942 : Création d’une brigade commune entre les trois états (BIM).

1950 : Inauguration du batiment de l’état major à San Andréas.

1966 : Achat des Prédators, les meilleurs bateaux d’interventions actuels.

Février 1982 : Loi Garver qui suprime la BIM, suivi de violentes manifestations.

Juin 1982 : Rétablissment de la BIM

Toutefois, cette unité spéciale, créée en 1908, a le mérite de toujours exister. Malheureusement, s’ils font aujourd’hui la une des journaux, c’est pour une bien sombre affaire qui a entraîné la mort de huit agents.

Venons en aux faits : Hier après-midi, la brigade d’intervention marine effectue une banale mission d’entraînement au Sud de Santa Maria Beach.  Le soleil brille, la mer est calme mais soudain, à 15H07, le bateau guide explose littéralement, provoquant la mort de ses quatre occupants. Deux bateaux suiveurs volent en morceaux quelques secondes plus tard, endommagés par l’explosion. Au total huit policiers périssent dans cet accident. Accident ? Pas si sûr …

Disposition des Prédators au moment de l'explosion

D’après le Capitaine Kurtis, “chaque engin est contrôlé minutieusement avant chaque sortie.” Tous les soupçons se portent alors sur les techniciens et mécaniciens. Soupçons confirmés puisque l’un des employés, Mr K. Brown (37 ans) ne s’est pas présenté à son travail depuis la révision des bateaux hier matin où là, il était bien présent. Seulement, ces employés ne connaissent pas quels bateaux partiront en mer, alors comment l’attentat a pu être minutieusement mis en place par les malfrats ?  La conclusion s’impose d’elle-même : l’information vient des supérieurs.

Bâtiment de l’état-major de la BIM

On connaissait déja les fuites et magouilles entre petit policiers de bas-étage, mais cette fois c’est l’élite de notre protection nationale qui est mise en cause. Un informateur se cache donc au sein même des forces militaires de notre pays. John Sturner, notre gouverneur bien-aimé s’est exprimé peu de temps après l’accident au conseil d’administration :

[…] Messieurs, la sécurité des civils de notre Etat est en danger à cause de nos services de sécurité défectueux. Tous ces incapables vont se remettre au travail, c’est moi qui vous le dis. Des mesures radicales vont être mises en place. Quand à l’odieux personnage qui se cache derrière cette couverture osée, je veux lui dire que dès lors qu’il sera arrêté, il ne reverra pas la lumière du jour avant longtemps […]  “

En effet, notre traître encourt une peine de 280 ans de prison ferme. De quoi lui laisser le temps de réféchir un bon moment derrière les barreaux. Ainsi donc, pour coincer le dangereux criminel, le LSPD est partie sur la piste de ce brave mécanicien, disparu en pleine nature. Il ne reste pour l’instant de lui, que sa Porsche 911 Carrera de 1975, laissé à l’abandon devant un garage miteux de San Fierro.

La voiture de K. Brown

J’ai interviewé plusieurs de ses collègues pour voir ce qu’ils pensaient de lui :

Garry Mastroeni, 32 ans.

“Il était très renfermé et ne parlait pas à beaucoup des employés. Mais je n’ai jamais rien vu d’étrange. Il m’a toujours semblé être un type honnête qui faisait correctement son travail.”

Jamy Stone, 39 ans :

“Je le trouvais déja sacrément louche ce type , alors aujourd’hui je peux vous dire que j’en fais mon suspect numéro 1. Il léchait les boules à tous les supérieurs. C’est d’ailleurs pour cela je pense qu’il était souvent convoqué par l’amiral Hawkins.”

Le dernier rebondissement de la journée fut la disparition de l’amiral Hawkins qui sans aucun doute est impliqué dans l’affaire. Les enquêteurs sont en train de faire le rapprochement avec tous les accidents non élucidés et ceux qu’il aurait pu mettre en place, à l’insu de tous, depuis son grade d’amiral. Les deux compères sont maintenant les plus recherchés par l’Etat de San Andréas. Mais s’ils sont arrivés à déjouer tous les services de sécurité pour s’introduire au sein de la brigade marine, j’ai bien peur qu’ils seront plus malin que le LSPD et ne seront jamais arrêtés. Il reste cependant un mystère : pourquoi ce dernier attentat au risque - et c’est ce qui est arrivé - de démolir leur couverture ? Sans doute que l’agent qui conduisait le bateau guide avait trempé dans de sombres affaires et devait une dette non remboursée. Toutefois, la mission du pseudo-amiral était de toute façon terminée puisque la veille de l’attentat, il avait remis sa lettre de démission.