Un Santosin prétend avoir été grand-remplacé
Comme un mauvais rêve, c'est par ces mots que l'homme que nous sommes venus rencontrer introduit l'interview que nous réalisons en terrasse du Bean Machine de Simmet Alley à Los Santos. Il s'appelle Stuart Piddidiot, c'est en tout cas ce qu'il prétend.
Car l'histoire que Stu dit avoir vécu n'est en aucun cas banale. Stu pense en effet être victime d'un grand remplacement. Tout a commencé un matin comme les autres, Stu se lève de bonne heure pour se rendre au travail, sauf qu'une fois sur place rien ne se passe comme prévu.
Stu : J'ai voulu me rendre à mon bureau mais une fois arrivé sur place j'ai constaté qu'un nèg… euh un… un noir avait pris ma place. Non seulement ce macaque avait repris tous mes dossiers mais tous les collègues faisaient comme s'il était moi et qu'ils ne me reconnaissaient pas.
Nous avons pu rencontrer l'un des collègues en question : Marc H, chef de service chez Tedious Corp, l'employeur de Stu.
Marc H. : C'est vrai que maintenant que vous le dites il a pris des couleurs depuis ses dernières vacances. D'ailleurs ça lui a fait du bien, il en est revenu transformé et maintenant il travaille bien mieux et sans se plaindre.
Furieux de cette déconvenue, Stu rentre à ce qu'il pense être son domicile. Il découvre alors sur la cheminée une photographie de celle qu'il imagine être sa femme en compagnie d'un autre homme : Le fameux Stuart Piddidiot noir qui occupait son poste plus tôt dans la matinée.
Fou de rage, il fonce vers la cuisine ou il trouve Kew Piddidiot qui ne le reconnait bien évidemment pas et appelle la police. Après quelques minutes d'altercation, une patrouille arrive et embarque Stu au poste.
Kew Piddidiot : Maintenant que vous le dites c'est vrai que mon mari a un peu changé récemment… Mais c'est pour le mieux, il est bien plus gentil, respectueux et tellement meilleur au lit ! C'est vraiment là que le changement est le plus évident d'ailleurs, il a beaucoup grandi si vous voyez ce que je veux dire.
Emmené au poste par la police, Stu est dans un état incontrôlable. Les agents prennent donc la décision de l'isoler en cellule pour la nuit.
Stu : JE LE SAVAIS ! CETTE PUTE ME TROMPE AVEC UNE SALETÉ DE N**** !
La nuit ne calme pas vraiment Stu mais les agents le laissent tout de même passer un coup de fil au petit matin. Il appelle alors les parents de Stuart Piddidiot qu'il pense bien évidemment être ses propres parents.
Stu : Ces vieux schnocks ont dit qu'ils ne me connaissaient pas et ont pas voulu venir payer ma caution. Du coup je me suis resté en cellule un mois avant d'être jugé pour violation de domicile.
Madame Piddidiot : C'est vrai qu'il est beaucoup plus serviable et attentionné ces derniers temps, il est même venu s'occuper du jardin deux fois cette semaine sans qu'on ait besoin de lui demander et il appelle tous les soirs pour prendre des nouvelles. Et son nouveau bronzage lui va tellement bien.
Mais les déconvenues de Stu ne s'arrêtent pas là. À sa sortie de prison, il entreprend d'aller retrouver ses amis au bar où ils avaient leurs habitudes. Mais là encore, personne ne le reconnait.
Matt S. - Ami de Stuart Piddidiot : Dernièrement on l'a vraiment trouvé transformé, il déblatère plus des merdes racistes à longueur de soirée en râlant pour tout et n'importe quoi. Il est devenu très blagueur, on s'amuse bien avec lui. Et en plus il a bien meilleure mine, il était un peu pâlot avant.
Au moment de notre interview soit deux mois après les faits, Stu vivait sous les ponts de la ville entouré d'autre vagabonds avec qui il avait beaucoup de mal à s'entendre.
Malheureusement pour lui, c'est juste après notre rencontre il y a deux jours que les services de l'immigration ont mis la main sur lui. Notre Stu serait en réalité monsieur Désiré N'Gashabo, immigré clandestinement depuis le Congo il y a quelques mois.
C'est lors de l'embarquement en vue de sa déportation vers son pays natal que Désiré tente alors de s'enfuir pour rester en Amérique. Malheureusement pour lui, les agents de sécurité de l'aéroport ouvrent le feu et le touchent à huit reprises. Il sera déclaré mort des suites de ses blessures à l'hôpital.
Stuart Piddidiot : C'est triste ce qui est arrivé à ce monsieur N'Gashabo mais je suis également rassuré, il s'était montré très agressif envers ma femme et moi à plusieurs reprises.
Bref, ces histoires de grand remplacement s'avèrent une fois de plus n'être que des légendes colportées par des individus instables. En définitive, tout est bien qui finit bien.