/ LOS-SANTOS

La mystérieuse fan terrorise le Liberty-Tree

DrEmixam

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Il y a quelques jours, me sentant très seul depuis quelques temps, j’ai décidé d’insérer dans les petites annonces du Liberty Tree l’annonce suivante:
“Rédacteur en chef solitaire recherche jeune fille, contactez la rédaction.”
En effet, je ressentais un grand besoin d’une compagnie féminine à mes côtés et cette solution me parut très bonne dès qu’elle fut apparue à mes yeux.

Ma surprise fut grande quand, le lendemain, le facteur déposa une lettre “A l’attention de Maxou, Rédacteur en chef” sur mon bureau. La lettre en question contenait un message anonyme d’une jeune femme qui se disait être mon “admiratrice secrète”, le cœur rempli de joie par la lecture de ce courrier, j’entrepris d’enquêter sur son origine et donc sur l’identité de mon admiratrice. Après une journée de dur labeur, je dus me rendre à l’évidence, la mystérieuse demoiselle avait réussi à brouiller les pistes de manière à ce que je ne la retrouve pas. Trop fatigué pour rentrer chez moi, je me suis allongé sur le canapé en cuir que j’ai dans mon bureau pour y terminer la nuit.

Le lendemain, le facteur me réveilla, il avait une sacoche beaucoup plus volumineuse que d’ordinaire et semblait excédé par le poids de ce fardeau, je l’invitai donc à venir avec moi à la machine à café le temps de se remettre de cet effort mais il m’assura que c’était inutile en déposant la grande majorité du contenu de la sacoche sur mon bureau.

J’entrepris donc la lecture de mon courrier et me rendis vite compte que les lettres avaient toutes la même origine: la mystérieuse fan ! Toutes ces lettres étaient plus inspirées les unes que les autres ce qui attisa encore plus ma curiosité au sujet de l’inconnue je poursuivis donc mes recherches tout le reste de la journée.

Le jour suivant, après une autre journée de recherches infructueuses, je fus surpris de ne pas voir le facteur venir comme tous les jours apporter le courrier pour l’ensemble de la rédaction (qu’il amène d’habitude à Candy, une ancienne actrice qui occupe le poste de secrétaire au journal). Imaginant que l’inconnue pouvait avoir kidnappé un facteur trop lent, je me mis à sa recherche. Je débutai mon enquête au central des services postaux de Los Santos, après quelques allées et venues entre les différents services, je trouvai enfin quelqu’un pour me renseigner:

LibertyTree: Bonjour, je souhaiterais savoir pourquoi le facteur n’est pas venu apporter le courrier aujourd’hui dans les bureaux du Liberty Tree dans le centre.

Employé: Hum… Si c’est pour une réclamation, vous vous êtes trompé de service…

-Liberty Tree: Non, non, non ! Aucun problème. C’est juste que, euh… c’est mon facteur préféré, je suis inquiet pour lui…_

Employé: Hum… Si vous le dites… Laissez-moi donc voir… Hum c’est bien ce que je pensais… John Clang était responsable de votre secteur aujourd’hui, il a été victime d’un accident du travail, un lumbago…

Liberty Tree: Un lumbago? c’est peu classique pour un facteur non?

-Employé: Vous savez monsieur, de nos jours plus rien n’est classique…

Malgré son manque d’enthousiasme, l’employé m’a donné le numéro de la chambre à l’hôpital de Los Santos dans laquelle se trouvait l’homme que je cherchais. Bien entendu c’est à cet endroit que mon enquête se poursuivit.

Arrivé dans la chambre du facteur, je m’avançais immédiatement vers l’homme pour lui dire bonjour lorsqu’il bondit hors de son lit et commença à me poursuivre dans les couloirs de l’hôpital en hurlant “J’vais te crever !”.
Malgré tout mon courage, je réussis à garder l’homme à bonne distance pendant une dizaine de minutes mais sa rage semblait plus forte que mon instinct de survie, je décidais donc de mettre fin à cette poursuite en demandant l’aide de quatre infirmiers.
Après une longue lutte, l’homme fut affublé d’une camisole de force et l’un des infirmiers m’expliqua que notre bien aimé facteur avait été très affaibli psychologiquement et qu’il allait être transféré à la section psychiatrique de l’hôpital de Liberty-City.

Au l’instant où je termine cet article, l’identité de mon admiratrice reste mystérieuse et la famille du facteur a déposé une plainte. La police enquête donc mais ne dispose d’aucune piste exploitable. Le secret de mon admiratrice semble bien gardé…