Il n'y a qu'un pas entre le concessionaire et le Car-Jacking
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Le vol de voiture (ou car-jacking) était en pleine croissance depuis les six derniers mois dans la ville de San Fierro. Les modèles les plus visés étaient des deux portes sportifs tels que Lamborghini, Ferrari mais aussi des Muscle Cars de collection des années 70. La police de San Fierro se trouvait dans l’impasse depuis deja quelques temps : Aucun indice, aucun témoin, aucune trace des véhicules volés…jusqu’à ce que l’agent Saperstein mis le doigt sur un facteur commun à tous ces vols. En effet, cela n’avait pas encore frappé la SFPD mais tous les véhicules volés provenaient du garage Otto’s Autos situé à East Esplanade.
A partir de ce moment, tout s’est enchaîné très vite : Otto Van Poeschen, directeur de Otto’s Autos a été arrêté et mis en garde à vue au commissariat d’Easter Basin. Suite a un interrogatoire “musclé” (dixit l’avocat de M. Van Poeschen), ce dernier aurait avoué revendre son carnet de clients à une bande de car-jackers professionnels dont le “cerveau” serait un certain Habdel Hakim. E
En resumé, lorsqu’un client achetait une voiture chez Otto’s Auto, ses coordonnées ainsi que celles de la voiture, y compris un double des clefs, étaient revendues pour 30% de la valeur de la dite auto aux car-jackers qui n’avaient plus qu’a profiter de l’absence du propriétaire pour embarquer sa récente acquisition.
La concession Otto’s Autos de Esplanade East.
Les malfrats conduisaient ensuite le bolide jusqu’à un entrepôt de Las Venturas où il serait stockée en container puis expédiée vers l’Europe pour y être revendue le double du prix Americain. Philip Johanson a été la victime de cette machiavélique organisation. Il a acheté recement une Dodge Coronet Super Bee de 1970 chez Otto’s Autos. Cinq jours plus tard, il constatait avec peine le vol de son Muscle Car. Heureusement pour M. Johanson, la police de San Fierro, en collaboration avec les forces de l’ordre de Las Venturas, a pu mettre fin à ce réseau criminel avant que la Dodge ne parte vers l’Italie.
Liberty Tree : M. Johanson, merci de nous recevoir chez vous pour répondre à nos questions. Vous êtes la victime la plus médiatisée de ce réseau de car-jacking à grande échelle, étant au jour d’aujourd’hui le seul a avoir pu récupérer votre véhicule. Pouvez-vous nous en dire plus sur la chronologie des événements à partir du jour où vous avez craqué pour cette Dodge chez Otto’s Autos ?
Philip Johanson : Et bien c’est très simple. J’ai des amis peintres à moi avec qui je me suis associé pour ouvrir une galerie d’art à Liberty City. Nous avons vite pu récolter les fruits de notre association et je me suis dit que c’était le bon moment pour me faire un petit plaisir. J’ai donc tout de suite pensé à Otto’s Autos suite aux nombreux spots radios diffusés sur WCTR. Je me suis donc rendu à la concession, et après avoir essayé plusieurs modèles, je me suis arrêté sur cette magnifique Coronet Super Bee 1970. Tout content de mon achat, je rentre chez moi, à Calton Heights, avec la voiture. Je possède un box fermé mais ce dernier était rempli de matériel à expédier à L.C. J’ai donc dû laisser coucher la Dodge dehors pendant une semaine, le temps de vider le Box. Au bout du 5ème jour, je me rend compte que mon véhicule n’est plus à son emplacement. Je file donc porter plainte au commissariat pour le vol de mon bien. Deux jours plus tard, j’ai été contacté par le sergent Saperstein qui me faisait savoir que j’avais été victime d’une bande de car-jackers bien organisée et que mon véhicule m’attendait au parking de la SFPD à Easter Basin. C’était la fin du calvaire pour moi !
LT : M. Johanson, merci de votre témoignage, et bonne route !
Philip Johanson et son coupé Coronet Super Bee ‘70.
Otto Van Poeschen va donc comparaître au tribunal de grande instance de San Fierro pour complicité de vol dès le début de semaine prochaine mais Habdel Hakim, le chef de la bande de car-jackers reste introuvable. En l’espace de six mois, une trentaine de véhicules ont étés dérobés par ce réseau bien organisé.
Le commissariat de San Fierro où Otto Van Poeschen va séjourner quelques temps…