/ LIBERTY-CITY

$Capitol$ : Mafia

Tenpenny

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Il est 14h32, nous sommes dans le bureau de Don Leone à St-Marks. Il nous reçoit afin que nous puissions négocier un reportage car les journalistes ne sont pas très aimés dans le milieu de la Mafia. Avec le talent de persuasion du Liberty Tree, nous obtenons cette faveur en échange d’un peu de pub de la Famille dans l’Etat de San Andreas. Autant vous dire qu’on risque de voir des hommes en costard débarquant au bureau pour nous tuer si on respecte pas cette demande :

Liberty Tree : Vous comprenez, c’est très important ce reportage. Tout le monde connaît vos activités, alors quel est le problème ?

Joey Leone : Le problème est qu’on aime pas trop les fouilles-merde dans votre genre…

Liberty Tree : Pourtant, vous avez des contacts dans le journal. Vous êtes même actionnaire…

Joey Leone : Ah ouai, héhé, merde ! C’est vrai, j’avais complètement oublié. Bon, c’est d’accord, faites votre reportage et vous nous ferez un peu de pub en contre-partie.

Liberty Tree : Quel genre de pub ?

Joey Leone : Je veux être connu, ailleurs qu’à Liberty City. Je sais, nous sommes connu à Las Venturas mais qu’est ce que vous en faites des autres villes? Mmh.. Faites profil bas lors de votre reportage. Je veux pas que ça ce sache. Capiche ?

Joey Leone est le chef de la famille Leone depuis que son père s’est éteint. En dessous de lui, il y a un sous-chef qui fait parti de la famille et encore en dessous, on retrouve les Capo, ensuite les Soldats et en dernier, on retrouve les associés qui sont généralement des petits mafiosi de quartier. Voici un schéma qui vous permettra de mieux comprendre la situation :

Joey Leone nous a mis sous la surveillance d’un groupe de trois mafiosi inséparables : un pur Italien, Toni Spaghetti, et deux autres, d’origine irlandaise : Larry James et Josh Farrel. Il est 19h30 et la nuit tombe doucement sur Liberty City. Nous sommes au restaurant de la Mama, plus connu sous le nom du St-Marks Bistro, lieu d’une célèbre fusillade qui avait été donné en 1992. Nous goûtons alors un petit whisky pas mauvais avec nos deux Irlandais : nous fêtons le retour d’un caïd du nom de Mike Baps.

De gauche à droite : Toni Spaghetti, Larry James et Josh Farrel. De gauche à droite : Toni Spaghetti, Larry James et Josh Farrel.

C’est à ce moment là que commence les embêtements : Toni Spaghetti entre dans le bar et Mike s’exclame en le voyant : “Hé ! Mais c’est Toni, Putain, je l’avais pas vu depuis longtemps ! Hé Toni !”. Mais Toni n’a pas l’air enthousiaste. D’ailleurs, nous avons pu suivre la conversation :

Liberty Tree : Vous vous connaissez ?

Toni Spaghetti : Cette enflure est arrivée dans le milieu par les magouilles et il arrête pas de me casse les couilles ! Il va saluer Mike.

Mike Baps : Mais regardez moi ce bout de macaroni, comme il a grandi ! Ahaha !

Toni Spaghetti : Fait gaffe au costume, fait gaffe au costume ! Et tu me casses pas les couilles.

Mike Baps : C’est bon, calme-toi Toni, si j’aurais voulu vraiment te les casser, je t’aurais dit d’aller chercher ta boîte à cirage. Il parle sur un ton fort et lui dit d’aller chercher sa boîte à cirage.

Le St-Mark's Bistro, lieu de notre formidable soirée... Le St-Mark’s Bistro, lieu de notre formidable soirée…

Toni s’énerve et demande à ces deux camarades irlandais de ne laisser sortir cet enfoiré de merde. Plus tard, vers 21h, il n’y a plus personne, sauf Larry James et Josh Farrel et Mike Baps, entrain de discuter de manque de respect, de provocation. C’est à ce moment que Toni arrive pour tabasser le caïd. Larry va fermer la porte du bistro et Josh tape à grands coups de pieds la figure de Mike. L’homme est mort et a manqué d’avoir sa tête explosé par le calibre de Toni. les trois hommes emballent le corps dans des nappes et le mettent dans le coffre de la voiture.

Bien installé à l’arrière, nous avons à côté de nous une pelle et un Toni visiblement soucieux entrain de ranger un couteau à viande dans son costard. Nous en profitons pour poser des questions :

Liberty Tree : Vous n’avez pas peur des représailles ? Toute la bande de cette personne va essayer de le retrouver.

Josh Farrel : T’en fait pas, je connais un endroit vers le nord où on pourra creuser un trou.

Liberty Tree : C’est tous les jours comme ça ? Vous tuez, vous enterrez…

Toni Spaghetti : Non, on fait bien dans le vol. C’est Josh qui nous rencarde sur les vols.

Larry James : Ouai, le vol, c’est vraiment bon : on pique le camion, on vend la marchandise au rabais et c’est tout bénef pour nous!

Liberty Tree : Et les autres activités ?

Toni Spaghetti : Joey détient le dépôt de taxi de Liberty City, un casino à Las Venturas, des prostituées. Bon, vous connaissez tout ça, non ?!

De gauche à droite : Le Caligula's Casino, le Sex Club Seven, une prostituée, des exemples de ce que possède la famille Leone De gauche à droite : Le Caligula’s Casino, le Sex Club Seven, une prostituée, des exemples de ce que possède la famille Leone

Alors que nous roulions tranquillement en perçant la nuit de nos phares, un bruit à l’arrière se faisait entendre. Josh ordonna à Larry de se garer sur le bas-côté. Josh avait la pelle dans ses mains, Toni sortait son couteau à viande et Larry allait ouvrir le coffre. Mike Baps était encore en vie, dans son sang et c’est lui qui faisait tout ce bruit. Toni alla poignarder le pauvre homme : “L’enfoiré, il est encore en vie ! Tiens prend ça ! Prend ça ! Regarde-moi ! Regarde-moi dans les yeux !” et Josh prit son colt 45 pour plomber le cadavre.

Ainsi, voilà ce qu’est une soirée avec la Mafia, bien que la plupart du temps, les membres sont avec leurs femmes ou alors, ils s’occupent de leur affaires. A l’heure où nous publions cet article, Toni Spaghetti s’était fait liquider pour des raisons que seul la Mafia comprend.

Le prochain numéro de $Capitol$ se passera dans le milieu de la police de Los Santos : Où en sont les bavures policières ? Est-ce que les policiers terminent à 17h ? Ce sont des questions auxquelles nous répondrons.