Los Santos en vrac - Numéro 1
Lundi 18/09/06 :
Lundi dernier, le bimensuel “AD - Architecture & Design” faisait paraître son nouveau numéro, entièrement consacré à Los Santos. De Vinewood à Santa Maria, le magazine nous offre un panorama architectural de notre ville très intéressant et varié, comme peut l’être l’environnement de Los Santos. A noter un article bien mené sur la Case Study House #122 appartenant à notre journaliste Pavlov.
Mercredi 20/09/06 :
Lors de la conférence sur l’égalité des chances, qui se tenait à la mairie de Los Santos, et au grand étonnement de tous, le gouverneur John Sturner pris la parole et déclara “que le mariage homosexuel”. Rien de plus, rien de moins. Seulement ces quatre mots suivis d’un large sourire sous le regard interrogateur des personnes présentes à ce moment-là. David Chessmore, journaliste chez ABC1, nous raconte cette intervention plus qu’étrange de la part de notre gouverneur :
“C’était assez surréaliste à vrai dire”, Elwood Epps, de l’association “99 orange baloons”, donna la parole au gouverneur au sujet des ghettos de Los Santos, et ce dernier, au lieu de répondre quelque chose de cohérent, dit stricto sensu “que le mariage homosexuel”. La salle était tellement silencieuse qu’on aurait entendu une mouche voler. Certains étaient encore surpris par cette phrase dénuée de tout sens, et d’autres attendaient la suite. Je pense qu’ils attendent encore car il n’y eu aucune suite, juste ces quatre mots. Enfin c’est stupide, “que le mariage homosexuel, ça veut rien dire !”
Après cette étrange intervention, le gouverneur quitta le pupitre et se dirigea vers la sortie en chantant diverses chansons paillardes. John Sturner fût admis au All Saints General Hospital de Los Santos dans l’après midi. Le porte-parole du gouverneur, Alfred Cummins, déclara que le gouverneur souffrait d’une mauvaise insolation doublé d’une intoxication alimentaire dû à l’ingestion d’une certaine quantité de mayonnaise périmée. Le parti politique adverse à John Sturner en a profité pour donner son avis sur le “délire” du gouverneur en racontant que ce dernier, je cite, serait plus à sa place en maison de retraite qu’aux gouvernes de l’Etat de San Andreas. Ce à quoi Alfred Cummins répondit lors d’un communiqué au journal de 20h que Mr. Sturner avait encore toute sa tête et toujours possession de ses pleines facultés mentales.
Aucune photo du gouverneur n’a été autorisée dans sa chambre d’hôpital où il réside encore à ce jour.
Ce même mercredi sortait le nouveau roman de l’auteur Robert Crash, LS requiem, cinquième opus de la série racontant les aventures du détective privé Elvis Cobb. Comme toujours, Crash conjugue une mécanique impeccable et une vraie épaisseur romanesque tenant le lecteur en haleine, sans le moindre temps mort, jusqu’à la dernière ligne. A cette occasion, une séance de dédicaces avait lieu au Conference Center de Los Santos en fin de journée, suivie par un petit discours de la part de l’auteur.
Jeudi 21/09/06 :
Belle prise pour les forces de l’ordre de Los Santos dans le quartier de Ganton. Jordan P. Wallace, afro-américain de vingt-deux ans et soupçonné d’être impliqué dans un important réseau de trafic d’armes, était sous surveillance du LSPD depuis plusieurs mois. Jeudi dernier, deux équipes en uniformes sous les ordres du lieutenant de police Nicholas Anton ont réveillé, arme au poing, M. Wallace à 7h du matin. Leur initiative ne fut pas vaine, car la maison dans lequel notre homme habitait était truffée de calibres en tout genre, sans oublier un fourgon Chevrolet dans lequel la police de Los Santos trouva pas moins de 20 AK-47, une dizaine de fusils à pompe Beretta et deux caisses de grenades. Jordan Wallace ne semble être qu’un simple revendeur, mais le LSPD compte sur sa coopération pour localiser la source de l’organisation.
Vendredi 22/09/06 :
Spectaculaire accident de la circulation près de Unity Station. Une mère de famille, apparemment plus occupée par sa bouteille de tequila que par la route, a traversé un passage à niveau alors que les barrières étaient descendues. Au même moment, le Brown Streak de 6:15 AM démarre de Unity Station, percutant de plein fouet la Mercury break de la victime. La conductrice s’en tire, miraculeusement, qu’avec un bras cassé.
La loco venait de quitter Unity, nous explique l’officier Arty Jibs qui patrouillait sur place lors de l’accident, son allure n’était pas très élevée, ce qui n’a eu pour conséquence que de traîner la Marquis de cette pauvre femme sur une quinzaine de mètres. Si le train ne s’était pas arrêté à Unity, comme le fait l’express de 11h par exemple, on aurait ramassé la victime avec une pince à épiler !
Aucun mort à déplorer donc, mais une circulation perturbée pendant quelques heures dans le secteur de Unity Station, et pourquoi pas, une bonne raison pour cette personne de choisir entre boire et conduire !