Mais où sont-ils ?!
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Ne vous étonnez pas si vous ne recevez plus votre journal favori et ne vous étonnez pas non plus que votre marchand de journaux vous disent : “Le Liberty Tree ? Ah non, pas reçu… Demain p’têtre.” En fait, ce n’est qu’une raison pour vous faire attendre. Aujourd’hui, le LT vous révèle la vérité de cette absence qui dure depuis le 28 mars.
L’équipe du LT étant en situation de stress, avait demandé au grand patron un jour de repos pour faire une coupure avec le monde du travail et les soucis du monde. Maxou, en bon chef d’entreprise a accordé ce jour. Le cauchemar commença. Un petit groupe composé de Special-K, Mr.R, Dami1444, Pavlov, NelsoN, ainsi que Logan, avait décidé de partir pour un jour dans une destination inconnue. Je me souviens d’ailleurs, de ce que certains m’avaient dit quand je leur demandais où ils allaient :
NelsoN : Je crois qu’on va partir en Colombie. C’est un pays charmant où tout le monde est accueillant. Les guerrilleros ? C’est de la merde en vrac. Il y en a deux qui se courent après, paumés dans leur jungle !
Special-K : Nous partons voir les merveilles de la jungle colombienne, pour faire une randonnée pédestre. Personnellement, j’aurais préféré une randonnée routière sur la route 66…
Pavlov : La cocaïne, tu as vu ? Je te rapporterais le matos à sniffer et une kalachnikov si tu veux.
Malgré ces bonnes paroles, c’est finalement à cause de ce voyage que le LT s’est blessé. Le groupe s’était aventuré dans une forêt si grande qu’ils se sont perdus, du moins, c’est ce que nous supposions. En lisant ça, j’entend déjà des lecteurs sceptiques : “Mais foutral de foutre, pourquoi les autres y nous répondaient à not’ courrier ?!” Je répondrais que c’est grâce aux ordinateurs portables reliés au satellite, les amis. D’ailleurs, un des membres du groupe aurait pu nous signaler qu’ils étaient perdus mais au Liberty Tree, c’est le boulot qui passe avant tout.
Bien entendu, la direction du LT a tout de suite demandé des secours pour les retrouver et les refaire travailler. Le directeur général et rédacteur en chef Maxou nous fait néanmoins savoir que, je cite :
C’est dégueulasse, ils ont pris des vacances sur le dos des autres. C’est simple, qu’ils me sortent leurs excuses comme quoi ils étaient perdus dans la savane où je ne sais quel bled pourri, ça m’empêchera pas de leur retirer une partie de leur salaire !
Mais rassurez-vous, les disparus ne le sont plus et reviennent actuellement par voie aérienne, retrouvés par des vacanciers belges dont j’ai eu le privilège de questionner par téléphone :
Liberty Tree : M. Van Fritenek, vous avez été le premier à découvrir les disparus du LT dans la forêt colombienne. Vous pouvez raconter ?
M. Van Fritenek : Ben t’sais, je faisais mes frites une fois et puis j’ai vu ces drôles de zouaves entrain d’étrangler un type, tu vois. J’me suis dis une fois : “Ah ben ça ! Des révolutionnaires, c’est ça un fois ?!”
Liberty Tree : Vous avez dû être choqué… Qu’avez vous fait par la suite ?
M. Van Fritenek : Ben j’leur ai offert une frite avec des moules mais y en a deux, t’sais, qui voulais mettre de la sauce brune une fois…
Liberty Tree : Vous faites bien les frites ?
M. Van Fritenek : Fieu, bien sur que je sais les réussir mes frites, ho et avec les moules, une fois, c’est encore mieux ! !
Liberty Tree : Merci de ces dernières précisions M. Van Fritenek.
Mais cela n’est qu’un détail car, plus important encore, le Liberty Tree a prévu de déménager à la suite d’événements récents (la montée du loyer à Los Santos notamment…).