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Bugstars au bord du dépôt de bilan

Dydou

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

La société de dératisation Bugstars est aujourd’hui dans une situation des plus délicates : elle se trouve au bord de la faillite. Tout cela à cause d’un événement dans lequel Bugstars n’est nullement impliquée…

Réductions de budget, restriction du personnel, baisse des tarifs demandés… Bugstars a tout essayé. Depuis plus d’un mois, les revenus fondent comme neige au soleil. La raison est toute simple, mais hélas complètement indépendante de la volonté de l’entreprise.

Les vans de Bugstars contraints à l'arrêt forcé. Les vans de Bugstars contraints à l’arrêt forcé.

Souvenez-vous, il y a un mois et demi, la bijouterie Vangelico était attaquée par des braqueurs. Ces derniers avaient utilisé comme couverture… Bugstars. Ils avaient volé une camionnette et des tenues appartenant à la société. Depuis, les citoyens de Los Santos évitent de contacter cette compagnie pour faire dératiser leur maison. Bugstars a acquis bien malgré elle la réputation malsaine d’employer des voleurs et cambrioleurs.

L'entrepôt de Bugstars sur les docks. L’entrepôt de Bugstars sur les docks.

Nous nous sommes rendus à l’entrepôt de Bugstars, situé sur les docks de Port City, pour rencontrer Charlie Harrison, employé par la compagnie depuis huit ans.

Je suis sur le point d’être licencié. Personne ne m’a rien dit, mais je le sens. Tous les plus anciens de la boîte ont été virés aussi, je suis forcément le prochain. J’adore ce boulot, c’est tranquille, et puis Bugstars est une super boîte, avec une bonne ambiance. Ici, on est tous potes.

Charlie Harrison en plein travail. Charlie Harrison en plein travail.

La situation est terrible. Le fait que ce soit le bouche à oreille des habitants de la ville qui ait raison de la société est injuste, car Bugstars n’a vraiment aucun rapport avec le casse de Vangelico. Cela a été démontré, mais chez les locaux, on ne veut rien savoir, comme nous le dit un citoyen :

Je vis avec la peur, chaque jour. Et ce n’est pas en faisant venir des voleurs chez moi alors que je ne suis pas là que ça va s’arranger. J’ai des choses à cacher, moi…

Sur les docks, le constat est alarmant : les camionnettes sont à l’arrêt, dans le garage, et les employés passent le plus clair de leur temps à fumer et manger des donuts. Très peu travaillent encore, comme nous le confirme Charlie Harrison.

Sur nos six camionnettes, seulement deux ont tourné cette semaine. La première est allée faire une détection à Chamberlain Hills, tandis que l’autre… est allée chercher des donuts. Ben quoi, ça compte, non ?

Chacun s'occupe comme il peut : certains se la coulent douce, d'autres travaillent. Chacun s’occupe comme il peut : certains se la coulent douce, d’autres travaillent.

La société propose désormais des détections d’insectes gratuites, et est prête à baisser encore plus ses tarifs. Bugstars ne veut pas laisser tomber et compte bien rétablir son image, ainsi que récupérer sa place de meilleur exterminateur de l’état (qu’il a détenu entre 2008 et 2012). Si vous avez besoin de dératiser, n’hésitez pas !

Dydou

Dydou

Entré au journal en tant que stagiaire en 2006, Dydou a subi le bizutage en règle avant de réussir à se faire accepter en tant que journaliste grâce à la qualité de son travail.

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