Dalivex fait sa rentrée
Créateurs dans l’industrie vidéo-ludique, les types de chez Dalivex sont des génies incompris. Depuis 1999, date de lancement de ce studio abritant tous les rebuts des écoles de jeux vidéos, Dalivex nous a toujours envoyé des jeux. Vous allez me dire pourquoi il y a jamais eu de test ? Je vais vous répondre que ça ne valait pas le coup mais en voyant il y a trois jours, Special-K m’apporter un carton délicatement fermé, soigné aux petits oignons, griffé Dalivex, j’ai tout de suite compris et j’ai décidé de vous faire part de mes tests sur les plus mauvais jeux de cet automne d’une part parce que j’aime bien jouer aux jeux Dalivex et d’autre part parce que ça manque ce genre d’article. En parlant de Special-K, je l’entend encore dire “Woooaaahh, faudra que tu me prêtes tes jeux. Ils ont l’air sympatoches !” Le pauvre, il ne savait pas. Je lui ai dit la vérité et il a très vite regagné son bureau en lâchant un petit rire sadique à mon égard.
Enfin, trêve de plaisanterie, je vous fais part de mes avis, non-noté concernant les versions-bêta que vous trouverez bientôt sur le commerce (les versions-bêta ne sont pas corrigés bien entendu. Faut pas trop en demander aux mecs de Dalivex). Commençons donc avec Los Santos SWAT.
Ce jeu nous propose d’incarner un membre du SWAT de Los Santos dans une vue à la première personne. D’habitude, Dalivex nous concocte des jeux de courses dont sa plus célèbre série Liberty-Vice Racing et aujourd’hui, le studio s’essaye au jeu de shoot. Inutile de vous signaler que ça sent la daube malgré une jaquette qui fait envie. Je commence donc la partie avec pour but de libérer une flopée d’otages dans une tour qui ressemble beaucoup à la Liberty Tower. Armé de ce qui ressemble à un M-16 et de trois grenades, je monte en haut de la tour tout en éliminant des ennemis au QI proche du lardon pour aller libérer des otages. Je peine à regarder l’écran tellement que c’est laid. Quant aux bruitages, si on peut les appeler comme ça, ont dû être fait à la bouche mais certainement pas à l’aide d’échantillons. De plus, le premier niveau est infaisable dans la mesure où on me demande de libérer un certain nombre d’otage que je ne trouve pas malgré une fouille complète de la tour. La durée de vie se résume donc à 1/4 d’heure, ce qui est pas mal venant de Dalivex qui nous a habitué depuis le temps.
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Dans le second jeu à tester, je dis Las Venturas Air Force. Principe ? Vous êtes un pilote soi-disant doué et vous remplissez les 10 missions qui durent environ deux minutes aux commandes d’un avion de chasse de type F-16, en détruisant à coup de missile tout ce qu’indique votre radar. Là encore, Dalivex nous surprend tel un artiste en quête de nouveauté avec un jeu d’avion. Sur la jaquette, vous voyez “Tout Las Venturas reproduit avec fidélité” En fait, si vous avez le courage d’acheter ce machin, vous verrez un bout de casino ressemblant au Esmerald Isle. Tout le reste, c’est du désert (à moins que Las Venturas s’est fait recouvrir par les tempêtes de sable mais nous l’aurions su). Sympa, non ? Dalivex fait très fort au niveau du gameplay qui reproduit à la perfection les commandes d’un avion qui ne répondent plus. Drôle et à la fois lassant, je vous recommande cette perle pour de folles soirées entre potes grâce au mode multijoueurs !
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On attaque la troisième horreur qui s’intitule Liberty-Vice Racing Businessman Madness. Les Liberty-Vice Racing sont les fers de lance de Dalivex. C’est donc en toute logique que les mecs mettent ce jeu à toutes les sauces. Evidemment, la sauce n’a jamais pris. Dans le principe, vous avez le choix entre plusieurs hommes d’affaires faussement méchants et vous devez rejoindre Vice City en partant de Liberty City. Vous serez poursuivi par des policiers complètement lobotomisés, le tout dans une bouilli de pixels. Vous commencez au volant d’une petite voiture du style voiture sans-permis, qu’on suppose être l’auto de la grand-mère du type que vous incarnez. On trace la route rapidement dans cet opus, comme les autres précédemment sortis d’ailleurs, moyennant collisions avec des murs invisibles. Finalement, on arrive à Vice City après quelques minutes de courses intenses comme le dit la jaquette. Mais un Liberty-Vice, même à fond la caisse, ça ne se fait jamais en 4 minutes. En fait, on y trouve un avantage : la radio qui passe en boucle dans votre char est tellement énervante qu’on préfère que le jeu se termine rapidement. Si vous décidez d’acquérir ce fabuleux produit, n’hésitez pas à goûter au mode multi qui s’avère tout aussi passionnant que le mode solo.
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Curieux de savoir pourquoi les développeurs sortaient de telles nullités, j’ai appelé le directeur “artistique” et voici ce qu’il m’a répondu quand je lui ai demandé pourquoi faire des jeux vidéos :
Notre seul but est de ravir toutes les familles ne pouvant pas acheter de jeux à $60. Chez Dalivex, nous faisons des produits de qualité pour toute la famille. Nous sommes un des seuls studios pouvant faire des jeux en quinze jours alors que la concurrence a besoin d’une vingtaine de mois pour créer un produit. De plus, pour ceux qui n’ont vraiment pas d’argent, nous organisons un Dalivex Tour à Blueberry où tous les fans pourront s’échanger leur jeux Dalivex. J’en profite pour vous dire que les saucisses apéros coûteront $6 pièces (faut bien rentabiliser la journée, quoi).
Commencez donc à retirer de l’argent. Chacune de ces précieuses choses coûtent environ $15 (certains trouveront ça encore trop cher) donc, ne vous en privez pas, achetez-en pour toute la famille si il faut. Quant à moi, je vais aller refourguer ces jeux aux lecteurs passionnés de merveilles vidéo-ludiques !