Noël à San Andreas
Dans cette édition spéciale, nous avons suivi trois personnes de différentes couches sociales du soir du 24 jusqu’au matin du 25 Décembre. Le résultat est parfois saisissant
Le Noël de John Statler
Le moment que tout le compté attendait avec impatience est enfin là. Dans le village de Blueberry tout a été prévu et organisé pour que le soir du réveillon soit aussi inoubliable qu'à l'accoutumé. John Statler, fermier, a décidé cette année de passer le soir du 24 avec les "copains", c'est pourquoi il emmène toute sa famille (sa femme Dora et ses enfants Kevin et Anthony) à la salle des fêtes du chef lieu. Il y retrouve le maire, le pasteur, le sheriff et tout ses amis. La soirée se passe comme ailleurs, un grand repas est organisé et chacun se remémore ses gloires passées, comme quand Robert avait heurté la limousine de Madd Dogg, ou quand Jack avait roté à la figure de Jennifer pour lui faire comprendre qu'elle ne lui plaisait pas.
John n'arrète pas de boire, et sa femme s'inquiète "il est souvent bourré, mais pour les fêtes ça d'vient grave" nous confie t-elle, "Y va encore vouloir casser la gueule à tout le monde moi j'vous dit" Vers une heure du matin, alors que tout le monde a ouvert ses cadeaux et que les vieux, enfin, les "seniors" ont chanté leur petite chanson de Noël, John Statler, qui tient à peine debout, saute sur un de ses voisins pour l'agresser, car il aurai "reluqué" sa compagne. Une bagarre s'engage, mais est vite calmée par l'intervention de Dora Statler qui assomme son mari à l'aide d'une bouteille. "Allez les enfants, on rentre à la maison" dit elle avant de quitter l'assemblée "Kevin, aides moi à tirer ton père"
Le Noël de Boris Simienko
Boris Simienko est communiste, il n'y a donc pas de place pour Noël dans son esprit. A la place, lui et ses comparses ont inventé la "fête prolétarienne des présents du camarade". Voici comment se déroule leur réveillon
Vers 19h00, tout les communistes d'une région se réunissent dans un entrepôt prêté par la mafia russe, et décoré aux couleurs de L'URSS (drapeaux, affiches, portraits...). Là commence l'apéritif (vodka), puis suit le repas typiquement soviétique (entrée composée de caviar accompagné de rutabagas, bortsch en plat principal avec ses topinanbours, et en dessert, galette au sucre, le tout bien sûr arrosé de vodka). Ensuite on allume la télévision pour revoir un ou deux défilés militaire de la Place Rouge. Quand minuit arrive, on arrose les douze coups de la pendule avec douze verres de Vodka. C'est alors que le Père Marx (ou Santa Karl) arrive et dépose les "cadeaux du camarade" face à une assemblé légèrement perturbée par l'alcool. On ouvre les cadeaux "Oh le bel AK47, Oh, merci pour ce superbe uniforme, Oh, le manuel de l'économie socialiste écrit par Staline en personne, j'en rêvait". La soirée continue avec les chœurs de l'Armée Rouge, pour se terminer le lendemain matin au poste de police.
Le Noël de Mickaël Meyer
Mickaël Meyer est sergent de police à San Fierro, et il fait partie cette année des hommes qui ont été choisi pour patrouiller le soir du 24.
Il paraît que c'est jamais facile ce jour là, nous confie t-il, Il y a toujours des accidents, quand ce n'est pas des attaques ou même des meurtres
C'est ainsi que vers 21h00, Mickaël et son coéquipier Corben Sanders partent en patrouille dans les rues de San Fierro. 22h43, première alerte de la soirée, un clochard qui avait un peu trop forcé sur la boisson s'amuse à vandaliser les voitures qui passent avec une pelle. Une balle dans le pied suffit pour l'arrêter, il n'y à plus qu'à le transporter au poste. 23h18, un magasin de jeu vidéo a été cambriolé. Nos deux policiers ne peuvent que constater les dégats. 0h00, pause Donuts. 0h34, un groupe de Sataniste tente de perturber la messe de minuit à la Cathédrale de San Fierro. Le sergent Meyer demande immédiatement des renforts, et les jeunes sont arrêtés sans heurts. 2h34, une prostituée est retrouvée morte aux alentours de Doherty. 4h00, pause Donuts. 5h44, des communistes complètements saouls se sont attaqués à une pizzeria, cassant tout sur leur passage. L'un d'eux était armé d'un AK47 et portait un uniforme. Mais grâce à l'intervention du SWAT et aux effets de l'alcool, les communistes sont rapidement stoppés. Après une dure nuit de labeur, le sergent Meyer peu enfin rentrer chez lui. Il nous confis que cette nuit lui a parue calme par rapport à ce à quoi il s'attendait.
La conclusion que l'on peut tirer de tout cela c'est que notre belle fête de Noël est trop souvent tachée par les déboires de l'alcool, même si notre courageuse police veille. Une question revient encore et toujours, mais que fait le gouvernement ?