Des radars photo à San Andreas
Lors d’une conférence de presse, le gouverneur de l’État de San Andreas, John Sturner, qui était accompagné de son ministre de la sécurité publique, a fait l’annonce de l’implantation prochaine de plusieurs radars photo dans l’état. Il souhaite par cette mesure réduire de manière considérable le nombre d’accidents mortels liés à la vitesse. Depuis ces dernières années le nombre de perte de vie sur les autoroutes ne cesse d’augmenter, il fallait donc trouver une solution afin de stopper cette hécatombe puisque les nombreuses campagnes publicitaires visant à sensibiliser les usagers de la route n’ont pas donné les résultats souhaités.
Pour sa part, le porte-parole du conseil consultatif « Safe Highways » a fait savoir que son organisme appuyait cette démarche et croit qu’une telle mesure pourrait améliorer le bilan routier de 20% à 30% dès sa première année, une proportion équivalente à 250 vies sauvées annuellement. Ce groupe de travail a été fondé il y a 1 an, et compte différents intervenants dans le milieu de la sécurité routière, dont l’un des plus célèbres avocats de Los Santos, Me Jean-Marie Brown, qui en est le président. Dans leur rapport déposé il y a 2 mois, ce comité proposait également la réduction des limites de vitesse ainsi qu’une présence plus significative de la police sur les routes. Selon eux des innocents sont livrés à eux même en empruntant la route et ne bénéficient pas de suffisamment de protection de la part des services de l’ordre. En réponse à cette observation, le président du syndicat des policiers et policières de San Andreas, John Peterborough, avait pour seul commentaire de rappeler aux citoyens que le grand responsable est le gouverneur en personne puisque c’est lui qui a sabrer à coup de plusieurs millions de dollars dans les budgets consentis aux différents corps policier de l’état.
Rappelons que le principe du radar photo est très simple. Positionné à des endroits stratégique, souvent identifiés comme étant des zones problématique où la limitation de vitesse n’est pas souvent respectée par les usagers, un appareil doté d’un détecteur de vitesse et d’un appareil photo sophistiqué, tout en un, se charge de prendre en photo la plaque de l’automobile qui commet une infraction, puis cette information est immédiatement transmise par fibre optique vers un centre de traitement où des préposés voient à acheminer par voie postale le constat d’infraction et la preuve photographique au propriétaire du véhicule pris en défaut. La contravention est pratiquement incontestable puisque la photo présente également le visage de la personne qui conduisait le véhicule au moment du méfait.
Toujours selon le gouverneur, la population serait prête à s’adapter à ces changements, même si l’opinion générale entre en contradiction avec cette affirmation puisque de nombreuses personnes interrogées sur la question croient que l’implantation de radars photo n’est qu’une nouvelle manière sournoise de taxer la population. Ces personnes craignent une prolifération rapide de ce type d’appareil ce qui va engendrer d’autres types de problème de comportement sur les routes.
Notons qu’en plus des radars photo, le gouverneur de San Andreas a également l’intention de faire adopter un projet de loi visant à bannir l’utilisation du téléphone portable au volant. De nombreuses études ont démontrées que l’utilisation du cellulaire en conduisant constitue un élément de distraction important réduisant considérablement les réflexes, et menant directement à de nombreux accidents résultant de pertes de contrôles. Soulignons que l’État de New York a été le premier gouvernement d’Amérique du Nord à avoir interdit le cellulaire au volant. La loi en vigueur dans cet état interdit en effet aux automobilistes d’être au volant d’un véhicule en mouvement tout en tenant un téléphone près de leur oreille. Elle autorise cependant l’utilisation de l’option mains-libres de plus en plus populaire avec l’arrivé de la technologie “bluetooth”.
En conclusion, le gouvernement souhaite atteindre des objectifs de réduction importante du nombre de victimes sur les routes par tous les moyens possible, et pour y arriver il compte sur ce nouveau procédé comme outil de dissuasion. L’installation des radars photo sur le territoire s’effectuera sur quelques mois durant lesquels ils feront graduellement leur apparition dans le paysage urbain. C’est à la firme suédoise Quantumlink, dont le siège social nord américain est situé à Los Santos, que reviendra le mandat de livrer les 2000 appareils qui ont été commandé par le ministère de la sécurité publique.