/ LOS-SANTOS - VICE-CITY

La côte ouest de plus en plus attrayante

DrEmixam

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Les flux migratoires incessants à l’intérieur de notre pays sont le fruit de nombreux facteurs, parmi eux, l’attractivité des grandes métropoles qui constellent le territoire américain. Ainsi, chaque décennie depuis trente ans a été marquée par l’influence d’une ville différente.

Dans les années 80 tout d’abord, c’est Vice City qui brille et attire les jeunes branchés de tout le pays mais aussi d’ailleurs. Des centaines de cubains risquent alors leur vie en quittant leur île pour venir se déhancher sur les dance floors de la ville et un grand nombre d’Italo-américains s’y installent suite aux grands procès que subit la mafia Libertycienne à cette période.

Boîtes de nuit, belles voitures et gangs de rues. L'ambiance unique de Vice City dans les années 80. Boîtes de nuit, belles voitures et gangs de rues. L’ambiance unique de Vice City dans les années 80.

Puis viennent les années 90, période de la naissance du Gangsta Rap et de l’expansion de la culture hip hop. C’est cette fois Los Santos qui est en vedette grâce notamment au célèbre rappeur Madd Dogg et à ses acolytes issus des divers quartiers de la ville. Les gangs règnent alors sur de gigantesques territoires et la violence qui en découle sera révélée au grand public lors des émeutes de 1992.

Madd Dogg, icône musicale des années 90. Madd Dogg, icône musicale des années 90.

Enfin, les années 2000 ont elles été marquées par un retour en force de Liberty City après la tragédie qui l’a marquée au début de la décennie et la chasse aux terroristes qui a failli plonger tout le pays dans le chaos.

Quelle ville sera donc l’icône des dix ans à venir ? Vice City aurait pu être la favorite si elle n’était pas devenue un ghetto infesté de retraités dans l’attente d’une mort imminente. Personne n’imagine l’antichambre de la mort comme l’endroit de rêve où habiter.

Los Santos s’impose donc de nouveau comme ville idéale auprès de tous les jeunes qui n’ont pas eu la chance d’avoir des proches blessés ou tués en 1992 lorsque le ghetto s’est soulevé. Une enquête réalisée par le Liberty Tree montre d’ailleurs que l’intérêt porté à la ville spécifiquement par des habitants de Liberty City a explosé ces dernières années.

Sur 100 Libertyciens interrogés, 78 envisagent de déménager à Los Santos dans les six mois à venir, contre 8 il y a seulement trois ans. Sur 100 Libertyciens interrogés, 78 envisagent de déménager à Los Santos dans les six mois à venir, contre 8 il y a seulement trois ans.

Il est vrai que la Big Peer manque cruellement d’un soleil qui serait pourtant indispensable pour lutter contre la morosité ambiante. On peut également parler du temps extrêmement clément avec les sans-abris l’hiver à Los Santos pour expliquer cet engouement en période d’instabilité économique.

Face à cette menace, le maire de Los Santos a décidé de réagir :

Il est grand temps que notre ville se protège contre les hordes d’envahisseurs venus de tout le pays pour nous piquer notre fric et nos stars Vinewoodiennes. J’ai donc décidé de faire bloquer tous les ponts reliant les différentes parties de la ville et de cantonner les nouveaux arrivants aux quartiers les plus pauvres de Los Santos. On verra ensuite, si tout se passe bien, on pourra progressivement rouvrir tout ça.

La fermeture des ponts de la ville devrait être effective dans les prochains mois. Les habitants sont invités à régler toute affaire les obligeant à les franchir le plus rapidement possible.