Recrudescence de la violence dans les écoles
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
L’université de Los Santos, San Andreas (ULSA) est l’une des plus réputées d’Amérique. Elle a formé de nombreux hommes et femmes célèbres du pays et est connue pour son équipe de football américain, l’une des meilleures du championnat universitaire. Hélas, tout n’est pas tout à fait aussi rose que tout le monde le pense.
L’université de Los Santos, San Andreas.
En effet, une histoire assez particulière secoue le lycée, plus particulièrement secoue quelques élèves. Dans une classe de Terminale, composée majoritairement de filles, la tension est à son comble. Les problèmes sont causés par des histoires toutes bêtes, qui s’aggravent au fil du temps. Dernier problème en date : une élève poussée dans les escaliers par une autre. Nous avons rencontré la jeune fille qui s’en est prise à sa camarade.
J’en avais marre, la meuf elle faisait trop la meuf, elle a osé dire pendant un cours qu’elle n’était pas d’accord avec moi ! Mais d’où tu dis que t’es pas d’accord avec moi ?? Vas-y en plus elle est pas belle, et elle a même dit que moi j’étais moche ! Non mais lol !
Vous voyez, vraiment des histoires pour trois fois rien. A noter que ce n’est pas la première fois qu’il se passe des incidents dans cette classe. En effet, c’est la quatrième fois depuis la rentrée de septembre que des élèves de cette classe sont convoquées chez le proviseur. Le record cette année.
L’étudiante coupable de violences.
De leur côté, les professeurs sont impuissants face à de tels accès de violences, verbales ou physiques, qui se produisent parfois même en plein cours. Dennis Harper et Madison Wright, témoins de ces violences, témoignent :
Dennis Harper : C’est assez étonnant d’être interrompu en plein cours par deux jeunes filles qui se battent comme des poissonnières. Enfin elles s’insultaient à travers la classe, c’était vraiment électrique, on sentait vraiment beaucoup de tension. J’ai eu beaucoup de mal à calmer ces deux élèves.
Madison Wright : * Dans mon cours c’était limite la Guerre Froide. Deux clans de part et d’autre de la classe, avec des mots violents qui volaient à travers la salle… Très difficile d’être au milieu. C’était vraiment à deux doigts d’éclater, et dès que la sonnerie a retenti, tout le monde est sorti et deux filles se sont battues dans le couloir.
M. Harper et Mme Wright.
Chez les plus jeunes aussi, la violence est très présente. Du côté de la Davis High School, ce sont plus les adolescents qui s’en prennent aux plus jeunes. Le proviseur a reçu pas moins d’une trentaine d’élèves différents dans son bureau depuis le mois de septembre.
Mr Alan Perkins : C’est une situation inquiétante. Je reçois tous types d’élèves, des jeunes, des moins jeunes, des garçons, des filles… Pour tous types d’histoire. Une qui m’a marqué, c’était un jeune garçon qui avait enfermé une fille dans un placard, après lui avoir tiré les cheveux…
Cette montée de violence est vraiment préoccupante, d’autant plus que les conflits partent souvent de rien, de petites disputes insignifiantes, avant de se terminer chez le proviseur, voire pire, à l’hôpital ou au commissariat. Plusieurs causes sont mises en avant, comme la télévision, les mauvaises fréquentations, ou encore les jeux vidéos, thèse confirmée lors de notre visite chez un jeune lycéen concerné, Jimmy.
Espèce d’enculé d’ta race ! Va te faire sucer par ta putain de mère ! Fils de pute !
Jimmy, adolescent difficile.
Reste à espérer que ce n’est qu’une mauvaise période, et que l’arrivée des fêtes de fin d’année va calmer les adolescents les plus turbulents…