/ LOS-SANTOS

Les durs

NelsoN

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Depuis presque un mois maintenant, insultes et vaines menaces faisaient partie du quotidien de la catégorie “courrier des lecteurs” du Liberty Tree. En effet, cinq agitateurs, Mr. Mall, Mr. V, Don-C-Duck, mcvicar et un dernier répondant au pseudonyme d’Anonyme ont tentés en vain de semer la pagaille sur la correspondance Lecteurs-Rédaction du journal en visant Tenpenny, Pavlov et moi même.

L’origine des faits serait un différent que Don-C-Duck et Mr Mall ont essayé de résoudre par courrier interposé. La rédaction a bien entendu fait entendre aux deux protagonistes qu’il serait plus judicieux de s’adresser à la police pour résoudre ce genre d’affaire mais rien n’y fait, nos deux gaillards s’acharnent et trois autres personnes s’ajoutent à la liste. La moutarde nous montant au nez, nous avons bien évidemment répondu vivement à ces cinq rigolos. Les jours passèrent et les menaces de mort devenant de plus en plus nombreuses et insistantes, Pavlov, excédé, dépose une note sur le bureau de Maxou, propriétaire du journal, pour lui faire savoir qu’il est plus que tant que ce petit jeu prenne fin.

Pavlov : Ça commençait à bien faire, j’ai voulu en toucher deux mots à Maxou à la machine à café mais il était parti jouer au golf. J’ai donc déposé un Post-it sur son bureau contenant un message clair, net et précis : “C’est quoi ces cons qui postent au courrier des lecteurs?”. De là, il a pris les choses en main. Ce qu’il faut à ces mecs là, c’est des nibards, tu piges ?

Maxou : J’étais en effet parti au golf de Las Venturas me détendre un peu, vous savez, toutes ces obligations, ça m’épuise. Bref, à peine avais-je mis les pieds dans mon bureau que je vis le petit carré de papier rose fluo sur lequel était écris le message de Pavlov. Je me suis rendu à l’évidence qu’il fallait faire quelque chose. J’ai décroché mon téléphone et j’ai immédiatement prévenu la LSPD que des petits rigolos polluaient le courrier des lecteurs du Liberty Tree en menaçant de mort les journalistes. Je dois avouer qu’ils ont étés très efficaces sur ce coup là.

Deux jours seulement après le coup de fil de Maxou, les forces de l’ordre de Los Santos font une visite musclée dans un squat de Ganton et ont mis la main sur les cinq malfaisants.

Le squat dans lequel habitaient les cinq rigolos. Le squat dans lequel habitaient les cinq rigolos.

C’était un jeu d’enfant nous explique le lieutenant Procter de la police de Los Santos. Nous avions affaire à cinq “geeks” de quarante balais, cinq quadras complètement lobotomisés devant leurs Macs. Ils se prennent pour des rois du clavier mais avaient oubliés une chose : leur IP n’était pas masquée. Il a alors été enfantin de les retrouver. Nous avons d’excellents rapports avec votre journal, nous pouvons vous assurer qu’ils ne vous poserons plus le moindre problème.

De gauche à droite : Anonyme, Don-C-Duck, Mr. V…

...mcvicar et Mr Mall. …mcvicar et Mr Mall.

Après un interrogatoire en bonne et due forme, il ressort que l’histoire du malentendu entre Don-C-Duck et Mr Mall a été inventée de toute pièce dans l’unique but de nuire au Liberty Tree. Les cinq “durs” risquent une lourde peine de prison pour avoir menacé de mort l’ensemble, ou tout du moins une bonne partie de l’équipe du journal. Des investigations poussées révèlent aussi qu’un journaliste du LT aurait participé à cette vague de courriers menaçants. Il n’est pas nécessaire de révéler l’identité de ce dernier qui fut renvoyé du journal après un court entretient avec Maxou.

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NelsoN

L'un des plus anciens membres du Liberty-Tree, surnommé le boucher de Kiev, NelsoN cache son alcoolisme chronique et son amour des armes à feu derrière une carrière exemplaire qui a occasionné de nombreux dommages collatéraux.

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