Le port d'arme remis en cause
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Depuis le début de la semaine, on peut apercevoir un peu partout dans Los Santos des petits rassemblements de manifestants contre le port d’armes à feu dans San Andreas. Ils accusent les vendeurs et distributeurs d’armes à feu et les dealers qui se prennent pour des caïds de la distribution illégale.
Voici le récit d’un manifestant : “On en a ras le bol de toute cette violence ! A bat les armes à feu ! On en a marre de voir tout les jours le SWAT ou le FBI débarquer dans nos rues ! Comment on va protéger nos gamins ?! La police n’est même pas capable de faire régner la loi ! On en a ras le *** ! Et tout ça à cause des distributeurs et des dealers !”. Les distributeurs d’armes quant à eux ne se sentent absolument pas concernés dans cette histoire. Le représentant du plus grand fournisseur du pays, Ammu-Nation, a accepté de nous recevoir.
La facade d’Ammu-Nation
Liberty Tree : Pourquoi ne vous sentez-vous pas concernés par cette histoire qui provoque la colère de la population ?
Franck Canigan : Et bien parce que nous vendons, sous ordre du gouverneur, des armes aux gens possédant un permis, et âgé de plus de 19 ans.
Liberty Tree : Avez-vous pensé à la fraude ?
Franck Canigan : Et bien à vrai dire, pas vraiment, c’est vrai que les cartes de permis de port d’armes sont faciles à réaliser. Après, il ne faut pas attaquer les dirigeants, c’est les contrôleurs qui font mal leur boulot…
Liberty Tree : Vérifiez-vous le casier judiciaire, et le passé psychologique des clients ?
Franck Canigan : Pour tout vous dire, nous vérifions si la fraude ou le meurtre apparaissent dans le casier, après cela ne nous regarde pas. Pour le passé psychologique, nous n’y avons jamais songé, à quoi cela servirait-il ?
Liberty Tree : Si le client est atteint d’une maladie comme la paranoïa, vous devrez en endosser les conséquences.
Franck Canigan : Encore une fois, c’est aux contrôleurs de bien faire leur boulot. Vous allez trop loin, cette interview est terminée.
Après l’interview, nous nous sommes rendus dans la rue pour vérifier comment cela se passait réellement dans les quartiers où les armes et la violence sont omniprésentes. Il s’avère qu’en effet, les armes sont le seul moyen de régler des comptes. A Grove Street, c’est encore pire. Voici la photo d’un dealer qui ouvre le feu sur des passants pour une raison inconnue et surement, injustifiée.
Le dealer ouvrant le feu
La police, après les émeutes d’avant-hier à pris des mesures plus importantes que jamais. C’est le plan qu’avait prévu le chef de la police en cas de surcharge des forces policières. A présent, il n’y a pas une rue où il n’y a pas de policier, pour pouvoir intervenir rapidement et essayer de maîtriser la situation en attendant des renforts.
Le gouverneur a souhaité ne pas entendre les plaintes des manifestants, un mauvais point pour les prochaines élections…