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Scandale découvert autour du dernier Carl On Duty

Passe-Partout

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

La licence Carl On Duty, phénomène du jeu vidéo acclamé par des foules de pré-pubères en délire chaque année fait à nouveau parler d’elle. Après l’émeute au dernier salon des jeux électroniques de Vice City qui a fait 200 morts le mois précédent, c’est cette fois le produit en lui-même qui est remis en cause.

En effet il semblerait que les éditeurs vendraient chaque année le même jeu, sans que personne ne s’en rende compte.

Vous incarnez Carl, sauveteur de la planète. Vous incarnez Carl, sauveteur de la planète.

Les faits

Le scandale a éclos lors des premières remontées de certains joueurs. Alors que certains peinent à terminer la campagne, notamment à cause des bugs persistants mais jamais réparés, d’autres en viennent à bout et s’offusquent en assistant à la fin du jeu. Nous avons contacté l’éditeur Moneyvision à ce sujet et il affirme que ce sont tout simplement les utilisateurs qui manipulent mal le jeu et que les bugs sont une invention des concurrents pour ternir la réputation de leur poule aux œufs d’or.

C’est donc après une heure de lutte interminable contre des ressortissants chinois du Moyen-Orient que l’on peut accéder à la cinématique de fin et surprise il semblerait que la fin utilisée dans le dernier opus soit identique à toutes les fins précédentes, inconcevable d’après les communautés de joueurs, fumisterie selon le développeur.

Extrait de la fameuse scène de fin. Extrait de la fameuse scène de fin.

L’avis des experts

Pour tenter de faire le point sur cette affaire, nous avons fait appel à des experts dans le domaine du jeu vidéo. D’après Jean-Kalof, responsable de la rédaction chez videogames.com il s’agirait tout simplement d’inventions.

Jean-Kalof :
Nan mais en fait c’est juste que les gens savent pas apprécier la profondeur du scénario. Du coup ils sont jaloux, et ils inventeraient n’importe quoi pour enfoncer cette petite merveille ! Comment oser dire qu’ils innovent pas ?! On peut contrôler des chiens et des voitures téléguidées ! L’armée américaine devrait prendre exemple sur ce jeu ! Pour moi il mérite tout à fait ses 19.75/20.

Avis qui n’est pas du goût de tout le monde. Beaucoup de critiques commencent à se poser des questions, et Lenny Bar, responsable de la rubrique jeux vidéos chez nos confrères de Weazel News se sent floué.

Lenny Bar :
C’est une des pires daubes qu’il m’ait été donné de toucher, si Satan et Jéovah avaient un fils ça donnerait sûrement ça. Moneyvision pompe les gens comme des vaches à lait, mais ils en redemandent. A croire qu’on vit dans un pays de sado-masos.

Une licence sur-exploitée ?

Nous sommes alors en droit de nous poser des questions… Le jeu semble-t-il vide de tout contenu car le filon a été épuisé ? 17 épisodes sont-ils de trop pour une trilogie déclinée en plusieurs volets ? Les rythmes de sorties (un épisode tous les 6 mois pour 80 $) sont-ils trop élevés ?

Il semblerait que seul le temps donnera réponse à ces questions et que l’avenir de la licence est entre les mains des pigeons acheteurs.