Panique en centre-ville
Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.
Hier dans le centre-ville de Los Santos, sur les coups de 16 heures, le trafic est souvent surchargé. En effet, la plupart des gratte-ciels remplis de bureaux se vident, et chaque employé cherche à rentrer chez lui le plus rapidement possible. Heureusement, en général, tout se passe pour le mieux… Sauf hier soir.
Un feu tricolore éteint.
Car soudainement, tous les feux se sont éteints. Plus aucune signalisation, et du coup, la panique s’est emparée du centre-ville. Pendant de longues minutes. À chaque carrefour, des accidents, des véhicules qui se percutent, qui se rentrent dedans, qui s’empilent même. Des carambolages spectaculaires, mais heureusement sans gravité : en effet, aucune victime n’est à déplorer, avec seulement deux blessés légers.
Un exemple d’accident spectaculaire observé hier.
Le chaos a duré en tout près d’une demi-heure, au terme de laquelle les feux se sont rallumés. La police comptait pas moins de 28 accidents, impliquant 56 véhicules, certains plus touchés que d’autres. La scène s’étant passée au pied de notre immeuble, nous sommes descendus dans la rue et sommes allés à la rencontre de plusieurs témoins.
Mick Turner, chauffeur de taxi : C’était incroyable. J’étais en train de rouler, tranquille, et d’un coup, tous les feux se sont éteints ! J’ai freiné, mais derrière ça n’a pas suivi, et plusieurs voitures me sont rentrées dedans ! Heureusement, mon client et moi nous en sortons bien.
Gary Hanson, employé chez Maze Bank : Tout s’est passé sous mes yeux, quand je suis sorti de la Maze Bank Tower. Devant moi, un bus a percuté un 4x4, et plusieurs autres voitures ont tenté d’éviter le chaos. C’était un concert de crissements de pneus, et de bruits de tôle.
David de la Garza, policier : On essaie encore de comprendre d’où vient la panne. Au centre de gestion du trafic, tout a été coupé subitement, eux-mêmes n’ont pas compris. On a deux pistes : une simple panne générale, ou alors un piratage.
Une des nombreuses scènes de chaos.
Deux thèses qui sont toutes les deux plausibles, même si celle de la panne générale est privilégiée. La police va toutefois mener son enquête, car le bureau de la gestion du trafic a déjà été victime de piratages par le passé, des piratages qui avaient seulement perturbé le trafic, sans le paralyser. Mais si cette hypothèse s’avérait vraie, quel aurait été l’intérêt pour un hacker de semer la panique à cette heure-ci ? C’est ce que la police va tenter de découvrir. Les premières conclusions de l’enquête devraient être connues dans la semaine.
Un autre accident causé par le black-out.