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Les fans d'OVNIs se retrouvent à Sandy Shores

Dydou

Cet article a été écrit dans un contexte spécifique et peut refléter des sensibilités ou des approches qui peuvent ne plus correspondre à celles de son auteur aujourd'hui. Avec le recul, certaines choses ne seraient plus écrites de la même manière aujourd'hui. Ces archives restent néanmoins une trace précieuse d'une époque où créativité et passion guidaient chaque ligne. Merci de le lire avec recul.

Comme chaque année depuis douze ans, au début du mois de mars, les fans d’ovnis en tous genres se retrouvent au lieu-dit “Beam Me Up”, attendant comme chaque année des êtres venus d’ailleurs et en espérant les apercevoir…

Des visiteurs… Venus d’ailleurs… C’est ce qu’espèrent voir la petite centaine de personnes passionnées par les extraterrestres qui se réuniront du 1er au 3 mars au lieu-dit “Beam Me Up”, une sorte de monument à la cause extra-terrestre, le temps d’un week-end consacré aux ovnis.

Le monument "Beam Me Up". Le monument “Beam Me Up”.

Durant trois jours, de nombreux campeurs, dont certains déjà présents, vont venir s’installer sur place, pour ne pas rater les différentes cérémonies organisées sur le lieu de culte. Nous nous sommes rendus sur place pour rencontrer quelques éminents spécialistes.

Karen, 25 ans : J’ai hâte de voir des extraterrestres ! Je n’attends que ça !

Doug, 31 ans : Gladssifjkdgi likouva kaladi harchouma flofloflehbhehb !

Les premières caravanes déjà sur place. Les premières caravanes déjà sur place.

Nous avons suivi notre nouvel ami Doug lors de cette journée de préparation avant le début des festivités. Il nous mène tout d’abord à sa caravane, un peu en retrait par rapport au monument. Il partage celle-ci avec Gloria, une autre passionnée d’extraterrestres, qui est là depuis deux semaines.

Gloria, 43 ans : Pour moi, c’est comme une résidence d’hiver, voyez… Ouais, un chalet… Je viens ici depuis treize ans, en espérant voir des ovnis. Et je sens bien que cette année, c’est la bonne ! On va enfin les voir !

La caravane de Doug et Gloria. La caravane de Doug et Gloria.

Tout près se trouve une petite dizaine de campeurs, installés en tailleur, échangeant sur tous les sujets, tout en gardant principalement les formes de vie extraterrestres comme fil conducteur. Le tout entourés de plusieurs petites tentes de fortune installées ici et là.

Luís, 27 ans : On adore les sciences de l’occulte. C’est pour ça qu’on est tous là ! Pour moi c’est la première fois. J’ai hâte de voir toutes les cérémonies !

Evan, 18 ans : Avec mes amis, on vient de San Fierro pour voir ça ! On attend que les extraterrestres arrivent, et s’ils pouvaient nous emmener avec eux vers un monde meilleur, pourquoi pas !

Les caravanes et les campeurs sont déjà nombreux sur place. Les caravanes et les campeurs sont déjà nombreux sur place.

Tout près d’ici, un restaurateur a sauté sur l’occasion, et en a profité pour installer un stand de restauration rapide tout près de la colline. Et sa camionnette ne désemplit pas. C’est un vrai succès, à trois jours de l’ouverture de ce festival clandestin.

La camionnette de restauration rapide. La camionnette de restauration rapide.

Spencer Duncan, restaurateur : Je ne fais rien d’illégal, j’ai une autorisation. C’est sûr, ce que je fais n’est pas extraterrestre, mais ça fait toujours plaisir aux gens, c’est des choses simples : Hamburger, hot dogs, tacos, tortillas… Vous en voulez ??

Après avoir mangé un très bon hamburger, nous retrouvons Doug non loin de là. Toujours aussi bavard. Il prépare la cérémonie d’ouverture avec d’autres jeunes gens. Celui-ci semblant très occupé, nous avons préféré nous éclipser et ne pas le déranger plus que nous le dérangions déjà.

Doug. Doug.

Si jamais vous aperceviez ou rencontriez des extraterrestres d’ici samedi et l’ouverture du festival, merci de les prévenir et de leur indiquer la route jusqu’à “Beam Me Up”, ça fera toujours plaisir à la petite centaine de fans qui s’y trouvent.

Dydou

Dydou

Entré au journal en tant que stagiaire en 2006, Dydou a subi le bizutage en règle avant de réussir à se faire accepter en tant que journaliste grâce à la qualité de son travail.

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